Il y a un an, le peuple pailladin explosait de joie !

Nous sommes restés vagues pour stimuler votre mémoire. Si vous n’aviez pas la référence au moment d’ouvrir la brève, la photo vous aura probablement aidés.

Si nous n’étions pas en reste dimanche en fin d’après-midi, il y a un an, le MHSC n’était toujours pas maintenu au moment de recevoir le Stade Rennais, en lutte pour une place en Coupe d’Europe, à la Mosson. Si Michel Der Zakarian et son staff avaient déjà largement redressé la barre, quelques points manquaient encore au bilan pour souffler totalement et la période actuelle n’était pas forcément positive avec deux défaites concédées sur les deux dernières sorties.

Cette rencontre face aux Bretons, un dimanche à 17 h, était également marquée par les 20 ans de l’Armata Ultras. L’occasion, à travers une animation grandiose, de faire chauffer l’ambiance, malgré un temps peu adéquat.

Sur le terrain, la première mi-temps était animée et sans temps mort, si ce n’est pour un arrêt de jeu en raison de fumigènes. Les deux équipes se procuraient des opportunités et le mystère restait entier autour du sort de la rencontre. Malheureusement, au retour des vestiaires, Téji Savanier se faisait exclure (pour la 3ème fois de la saison) pour une mauvaise semelle et l’inquiétude s’installait forcément dans les rangs pailladins. Les assauts des Rennais, bien que stériles, allaient se multiplier et surtout, un siège s’installait sur le but de Benjamin Lecomte. Sans lien, à la 78ème, Michel Der Zakarian faisait le choix de remplacer un Wahbi Khazri, combatif mais épuisé, par Stephy Mavididi. L’histoire était alors en marche.

Quelques minutes plus tard, à la 84ème, sur un coup franc lointain et pouvant apparaître anodin de Jordan Ferri, Christopher Jullien prenait le meilleur de la tête sur Theate, et Stephy Mavididi en faisait de même sur Warmed Omari pour tromper Steve Mandanda au pied de l’Étang de Thau. La marmite du diable pouvait alors exploser et vivait à nouveau un grand moment d’émotion.

Quelques instants de résistance plus tard, tout La Mosson pouvait célébrer, avec un Wahbi Khazri à l’animation, une victoire synonyme quasiment, à ce moment-là, de maintien dans l’élite.

On signe où pour revivre ça vendredi ?