
Bedimo: « Girard, c’était « âmes sensibles s’abstenir » »
Dans la rubrique « Paroles d’Ex » de L’Équipe, récemment, c’est Henri Bedimo qui avait la parole. Le quotidien sportif lui demandait alors quels entraîneurs l’avaient marqué durant sa carrière:
« Il y en a deux que je ne peux pas dissocier : René Girard à Montpellier (2011-2013) et Rémi Garde à Lyon (2013-2014). Ce sont des opposés, un sanguin d’un côté et un professeur de l’autre. Ils t’amenaient à croire en leurs idées sans chercher à t’endoctriner. Girard, c’était un peu « âmes sensibles s’abstenir » (rires). Mais ce qui faisait sa force, c’est qu’il était proche de ses joueurs. »
Pour l’anecdote, il répond également à la consigne qu’il n’a jamais comprise:
« À Lens, Laszlo Bölöni avait une conception du foot à l’opposé de la mienne. Alors qu’il était venu en mode commando pour nous aider à nous maintenir, on avait préparé et joué un derby contre Lille sans attaquant. On y allait pour prendre un point et on avait failli y arriver (0-1, le 29 janvier 2011). Pour moi, c’était une forme de désaveu de le faire avec cet état d’esprit. »
Laszlo Bölöni et le RCL qui viendront malgré ça s’imposer largement au Stade de la Mosson (1-4), ce qui ne les empêchera pas de descendre en Ligue 2. Une descente qui offrira l’opportunité aux dirigeants pailladins de recruter Henri Bedimo aux Lensois contre 2 M€.
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