
Faut-il croire Laurent Nicollin quand…
il fait son autocrotique devant les médias et qu’il évoque à deux reprises soit un départ soit un changement profond dans le fonctionnement du club?
C’est en tout cas une spécificité pailladine de se livrer à pareilles confidences. Ce n’est pas le mégalo Jean-Michel Aulas qui ferait son mea culpa en direct ni même les dirigeants monégasques ou parisiens qui ne sont que les hommes de paille de mécènes russes ou qataris et qui n’assurent que le strict minimum niveau médiatique.
De ces quelques minutes d’auto-flagellation, qu’en restera-t-il? Pas grand chose puisqu’à Montpellier c’est bien connu, on crie, on parle mais comme on est en famille, on reste toujours avec les mêmes et on ne change rien. Laurent Nicollin l’a d’ailleurs dit à demi-mots durant cette même conférence, pas sûr du tout que le club subisse de grands chambardements cet été.
Peut-être que pour faire plaisir au véritable boss, le club subira un très léger toilettage. On imagine par exemple un changement à la tête de l’équipe réserve après une saison très délicate. Un nom de plus au sein de la cellule de recrutement, histoire de dire qu’on densifie ce secteur pour dénicher les perles rares? Un nouvel entraîneur évidemment qui devra faire avec Baills – Printant – Richert? Aussi. Mais rien de bien fondamental, soyez-en persuadés, car le club et le président délégué l’a dit, va vivoter jusqu’à l’arrivée du nouveau stade. Et comme les supporters sont de moins en moins nombreux, on fera le strict minimum. Pas la peine de s’ouvrir les veines pour 10 000 guignols qui viennent au stade. Le discours est bien rodé et le fils sort les arguments favoris du père.
Bref, 14 minutes de conférence de presse sans la moindre utilité avec déjà l’obligation de prendre un point contre Lyon pour rester en Ligue 1. Le minimum syndical finalement pour la famille Nicollin. Et une Ligue 2 qui nous attendra tôt ou tard, à force de flirter avec la zone de relégation.
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