Laurent Nicollin: « Consanguins ? C’est comme ça, on aime s’embrasser, on aime donner »

Il était l’invité de RTL Foot, vendredi, avant la rencontre face à l’Olympique de Marseille. Laurent Nicollin évoquait son rapport avec ses joueurs, avec son club:

« Des joueurs que je n’aime pas, non, il n’y en a pas mais des joueurs que j’ai eus ou que j’ai et avec qui je n’ai pas d’affect en particulier, ou que je n’ai pas envie d’enlacer, c’est possible mais lorsqu’on recrute, avec Bruno Carotti et Michel Mézy, on fait en sorte de prendre des joueurs qui ont un certain état d’esprit, qui sont en mesure de s’adapter dans notre club. C’est ma marque de fabrique. Des fois, cela va sembler être une qualité, d’autres ça sera un défaut. Récemment, on nous critiquait car on était consanguins, c’est comme ça, on aime s’embrasser, on aime donner. Personnellement, j’aime donner, des fois, je ne reçois pas beaucoup. Je suis quelqu’un qui aime ses joueurs et tant que je les aimerai, je resterai sur mon banc de touche, j’échangerai avec la presse. Le jour où ça changera, mon frère prendra le club ou ma fille, sinon on le vendra. On passera le relai. J’aime profondément mon club, il est atypique avec une création en 1974 par mon père. On doit être un des rares clubs où depuis 50 ans, il est parti du rang de quartier à celui de Champion de France avec la Ligue des Champions. On ne fait pas tout le temps rêver sans actionnaires américains ou qataris, nous sommes français, on fait les poubelles, ce n’est pas très sexy mais c’est comme ça. On en est heureux et tant que je pourrai donner tout l’amour que j’ai, je le ferai. J’aime mes joueurs et j’aime surtout mon club, et j’aime voir mes joueurs se battre pour le club. »

L’amour du MHSC, le lien était tout trouvé pour le journaliste afin d’évoquer la 74ème minute au Stade de la Mosson:

« Dans la douleur et dans la tristesse, les Ultras ont créé cette minute d’applaudissement et elle est très symbolique. C’est toujours un moment particulier, d’émotions et je remercie les supporters car c’est de cette manière qu’on fait l’histoire. Cette 74ème est toujours particulière pour moi et les supporters. »