Téji Savanier : « Ce qui m’a sauvé, c’est le foot »

En fin de saison dernière, Téji Savanier a accepté de jouer aux jeux des questions réponses pour l’association Uni’sons qui œuvre au cœur du quartier de la Paillade pour donner accès à la culture à tous. Elle accompagne également des jeunes ou des professionnels dans la musique et promeut l’art comme moteur de cohésion, d’insertion et de vivre ensemble. Le capitaine pailladin a insisté notamment sur la place de l’école et sur le travail pour parvenir à ses objectifs.

« Pour un garçon comme moi, c’était difficile d’être un jour, footballeur professionnel. Aujourd’hui, je suis très fier de l’être et j’espère que des petits comme vous seront en Ligue 1 et passeront à la télé. (…) C’était Fodé Mansaré. je ne sais pas pourquoi. À l’époque, j’adorais ce joueur, c’était un très bon joueur. Techniquement, il était au-dessus de tout le monde, il dribblait. (…) Je suis né ici. Mon rêve c’était que ma famille me voie sous les couleurs de Montpellier et aujourd’hui ils sont là au stade la Mosson. Quand j’étais petit, je venais voir les matchs et que ma famille soit dans le public, c’est un honneur. C’était un rêve pour moi et je ne regrette pas le choix que j’ai fait.

Moi ce qui m’a sauvé, c’est le foot. J’étais doué au foot et je me suis donné tous les moyens pour y arriver. Et les moyens, c’est se coucher tôt, se lever tôt, bien travailler, être sérieux à l’école même si moi je ne l’étais pas trop. Et dans le foot, écouter ce que disent les entraîneurs. Certains étaient plus forts que moi mais quand l’entraîneur leur disait de faire trois tours, ils n’en faisaient que deux et ils s’arrêtaient. Moi à la place, j’en faisais cinq. C’est ce qui m’a permis d’y arriver, de me dire que je devais en faire plus que les autres. C’est cet état d’esprit qu’il faut avoir.«