
Brèves
R.Courbis et le match de 2009
Interrogé par Racingstub, Rolland Courbis est revenu sur cette confrontation de 2009 et qu’on le veuille ou non, il a notre club dans la peau.
L’intégralité de l’interview est à retrouver ICI.
- “Le match démarre on ne peut mieux et, à 2-0 pour nous, je me pince même en disant « ça paraît trop beau pour être vrai ». Et puis patatra : pénalty ! Carrasso l’arrête (24′, Cohade) mais se pète les croisés en l’arrêtant. Jourdren rentre et se prend un but juste avant la mi-temps. À la pause, Strasbourg n’était qu’à un but de monter, on ne respirait plus… Je peux avouer, qu’au coup de sifflet final, ce fut l’une des plus grosses joies que j’ai connu dans ma carrière.”
- “…Je voulais de suite les préparer en les prévenant qu’il n’était pas impossible que la montée se joue sur cette dernière journée. Et tout au long de la saison, malgré des hauts et des bas, je rappelais que notre objectif, dans le pire des cas, était de battre Strasbourg lors de la dernière journée.
Alors évidemment, je disais ça pour dédramatiser si ça devait arriver, je ne suis pas devin mais je l’envisageais. Et quand au soir de la 37e journée, on fait nul contre Tours, et que ce point ne nous suffit pas, je leur rappelle qu’on aurait tous signé pour que ça se passe comme ça. On n’a donc pas pris ça comme une catastrophe, mais comme une grande joie.”
- “Un nouveau groupe a été bâti, il y a quelques mois je pouvais m’appuyer sur un milieu de terrain de très haut-niveau. En peu de temps j’ai quand même eu Stambouli, Cabella, Sanson, Martin, Boudebouz, Dabo… Il est difficile de les remplacer avec des joueurs du même niveau. L’arrivée de Michel Der Zakarian à la tête de l’équipe s’inscrit dans une certaine logique. Celle de donner préférence à quelqu’un qui a été pailladin. Moi je l’ai été d’adoption. “
- “Loulou était tellement présent, particulier et différent de ses collègues… On ne se l’imaginait pas disparaître, on le pensait immortel. Mais il ne disparaîtra pas de la mémoire de ceux qui sont proches de Montpellier. Laurent a pris le relais, et je crois que c’était préparé depuis quelques années. Franchement, ça m’aurait ennuyé dans ma carrière de ne pas faire un bout de chemin avec Loulou, la famille Nicollin, ou encore Michel Mézy”
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