Faut-il s’inquiéter du manque d’efficacité du MHSC en attaque ?

À lecture de cette question, celle-ci pourrait paraître surprenante pour beaucoup d’entre vous mais c’était le sens de l’article L’Équipe à l’issue de la rencontre entre le Montpellier Hérault et Nice: « Si la mise en échec de l’attaque héraultaise doit se relativiser du fait qu’elle s’est heurtée à la défense la plus hermétique d’Europe, un constat interpelle : alors que le MHSC a déjà marqué quinze buts en Ligue 1, il est resté muet pour la cinquième fois en douze journées. Soit autant qu’au cours de toute la saison passée. À l’image de Moussa al-Tamari, vigoureusement bloqué dans son couloir droit par Melvin Bard, et en manque de solutions, l’attaque héraultaise va vite devoir se réinventer. »

Si nos Pailladins possèdent les arguments offensifs, d’Akor Adams à Mousa Tamari, ou de Téji Savanier à Arnaud Nordin, pour scorer à n’importe quel moment, faut-il penser que le MHSC est bien trop prévisible dans ses phases d’attaque ? C’est un point qui était rapidement soulevé dès le début de saison, notamment après le déplacement à Lille. Der Zak’ a déjà commenté le sujet, précisant que les attaques placées étaient également travaillées à l’entraînement mais il suffit de lire les avants-matchs des entraîneurs adverses qui citent avant le reste les contres-attaques comme la force principale du Montpellier Hérault.

Durant la conférence de presse de Michel Der Zakarian après la rencontre contre l’OGC Nice, le coach pailladin se défendait de cette critique en mettant en avant la qualité des adversaires affrontés: « On jouait contre une grosse équipe, qui n’a pris que quatre buts. Quand tu prends que la responsabilité de frapper, il faut un peu de réussite aussi. La frappe d’Adams aurait pu taper le poteau et rentrer… On joue des équipes qui ont des plus gros budgets, des effectifs de qualité, il faut être à l’heure face à eux sur le terrain. Contre Nice, on l’a été. »