Mousa Tamari n’oublie pas d’où il vient

Pour France Bleu Hérault, l’attaquant jordanien du Montpellier Hérault, Mousa Tamari, revenait sur son début de carrière dans son pays natal:

« Quand tu viens d’en bas, de tout en bas, que tu travailles pour devenir pro, mais que tu échoues une fois, deux fois, dix fois… et qu’un jour, ton heure arrive et que tu deviens un bon joueur, c’est une sensation incroyable. Et toutes les difficultés, tu les emportes avec toi. Tu ne dois pas oublier d’où tu viens. Aujourd’hui, je regarde qui je suis devenu, et je repense à moi il y a dix ans. Je n’ai rien oublié. Je me remémore quand j’étais en U18 ou en U20 avec mon équipe, en Jordanie. Je me souviens de ce qu’on faisait avant et après les matchs, de ce qu’on mangeait… c’était un rêve d’en arriver là où j’en suis, et maintenant que j’y suis, je conserve précieusement toute cette histoire, tout mon parcours, depuis la Jordanie. Et je me sens bien.« 

Il complète ses propos en évoquant la vie en Jordanie: « Difficile mais magnifique. Tu vas à l’école, tu joues au foot, tu bosses… seulement, en Jordanie, les salaires ne sont pas énormes. J’ai connu ça. Et je me disais, si je joue ici cinq, dix ou quinze ans, je n’aurai pas la vie que je peux avoir si je sors du pays ».

Mousa Tamari aura l’occasion durant les prochaines semaines de faire briller son pays à l’occasion de la Coupe d’Asie qu’il disputera au Qatar avec la Jordanie.