Point en sursis, attention danger ?

Le spectacle en tribune était grandiose jusque là avec notamment un superbe tifo à l’entrée des joueurs. Alors que la minute d’applaudissements en hommage à Louis Nicollin avait été saluée de fumigènes, un feu d’artifice, certes léger, est venu tristement semer la zizanie autour de la 80ème minute de jeu nécessitant l’interruption de la rencontre par l’arbitre d’un soir. Sous la menace d’un sursis, le moment n’était clairement pas le bon. Téji Savanier d’abord, Jordan Ferri ensuite et surtout Michel Der Zakarian ont tenté d’échanger avec les fans de l’Étang de Thau pour calmer la situation. Avec succès certes mais le mal était déjà fait. Le coach pailladin s’exprimait d’ailleurs sur le sujet en conférence de presse, il ne mâchait pas ses mots: « Ce sont des abrutis les mecs, c’est incroyable ! Je ne comprends pas qu’ils viennent au stade pour faire ça, au lieu d’encourager l’équipe. On a déjà perdu trois points, s’ils veulent en perdre encore qu’ils continuent ».

Alors que le MHSC a déjà subi le retrait d’un point après avoir vu sa première victoire contre Clermont effacée, un point de sursis pèse encore au-dessus de la tête du club et la prochaine Commission de discipline pourrait prendre la décision de le révoquer. Il est ainsi stipulé dans le règlement: « peut décider de prononcer la révocation de tout ou partie d’un sursis […] si la nature des faits se rapproche de celle ayant justifié le prononcé de la sanction initiale. »

Le jet d’un pétard à proximité d’un acteur de la rencontre pourra-t-il être comparé à ce feu d’artifice tiré face à l’OM ? Seul le prochain verdict nous le dira.

À noter également des faits similaires hier à Nice, lors de la rencontre face au Racing Club de Lens, dans des proportions encore plus importantes.