
5 changements, avec Der Zakarian, pour quoi faire ?
@MPGLaurent sur Twitter est un individu méritant d’être connu surtout pour les fans du jeu, vous l’aurez compris, Mon Petit Gazon. Pointilleux sur de nombreux sujets et notamment les statistiques, il proposait un bilan à mi-saison de données bien particulières, notamment le nombre moyen de rotations par entraîneur.
Débat largement évoqué ici et notamment dans l’espace dédié aux commentaires, Michel Der Zakarian est l’entraîneur réalisant le moins de changements dans une rencontre avec, en moyenne, 3,47 rotations. Alors qu’il est possible depuis l’épisode du COVID d’en réaliser jusqu’à 5, l’entraîneur du MHSC, souvent critique à l’égard de la profondeur de son banc de touche, préfère se limiter dans ses perspectives. Alors que des joueurs tirent déjà la langue après une riche première partie de saison, nous pourrons notamment penser à l’international jordanien, Mousa Tamari, ou que les blessures se sont multipliées, Der Zak’ préfère insister avec les mêmes hommes que de lancer des remplaçants. Il existe généralement deux types de scénarios pour nos Pailladins. Lorsqu’il s’agit de tenir le score lors d’une rencontre complexe, à Metz ou contre Nice récemment, le staff héraultais va miser sur son ossature le plus longtemps possible. Lorsque les dés semblent jetés, à Nantes ou à Paris, le turnover sera déjà plus important. Est-ce la meilleure des stratégies pour concerner tout un effectif ? C’est l’une des questions pouvant en découler. Mais avec un banc qui devrait se garnir qualitativement à nouveau avec des retours de blessure (Nordin, Leroy, Khazri…), et encore plus une fois la CAN et la Coupe d’Asie terminées, la tendance pourrait s’inverser.
Au regard du graphique, Lille, Marseille ou Monaco sont dans une situation similaire. En comparaison, on pourra se rendre compte que des clubs comme Le Havre, Lens ou encore Rennes n’hésitent pas à utiliser toutes leurs cartouches au fil des parties. Chacun sa stratégie.

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