[Edito] ASSE-MHSC : L’Esprit paillade retrouvé !

Montpellier vient de réaliser quelque chose d’historique ! 22 ans après, le MHSC s’est imposé dans le chaudron face aux verts. Une prouesse qui vient valider un dispositif tactique très bien rodé à l’origine d’une série exceptionnelle de la part des montpelliérains (Troyes 0-1 MHSC, MHSC 0-0 Paris, Monaco 1-1 MHSC, MHSC 2-0 Nice et Saint-Etienne 0-1 MHSC). Malgré certains détracteurs toujours frustrés du titre de 2012 comme monsieur Pierre Menes pour ne pas le nommer, Montpellier démontre match après match que les bons résultats acquis ne doivent rien au hasard.

Face aux stéphanois, le MHSC a répété sa recette et en tire encore une fois les fruits. Une première mi-temps hachée et très pauvre techniquement de la part des deux équipes, mais les pailladins ont été solides défensivement tout en se créant des occasions, en profitant des espaces. Mbenza trouve alors la faille à la 21e minute ! Après quelques frayeurs, on se dit que l’exploit est possible à la mi-temps. Mais au retour des vestiaires, les verts poussent et la défense pailladine plie mais ne rompt pas ! Il faut dire que Saint-Etienne a bien rendu service en se montrant très maladroit dans le dernier geste. Et quand les stéphanois font la différence, c’est encore un Benjamin Lecomte impérial qui vient suppléer ses défenseurs, preuve d’une détermination à toute épreuve et d’une solidarité sans faille.

Il faut aussi souligner un Vitorino Hilton, à 40 ans mes amis, qui a réalisé une prestation de très haut niveau encore une fois, impérial dans le jeu défensif aérien. Sio a fait un travail de l’ombre important, parvenant à garder des ballons devant et a été accompagné par un Mbenza dans tous les bons coups, une activité remarquable de la part du joueur. Le milieu de terrain, emmené par Paul Lasne et Ellyes Skhiri, a aussi su se montrer efficace défensivement en première ligne et leur travail pour passer rapidement en phase offensive vers l’avant est à souligner. Sur les côtés de la fausse défense à cinq, Aguilar et Mukiele ont fait plus que tenir le coup en ne cédant que très rarement fasse aux assauts stéphanois. Et parlons aussi de Sessegnon, qui, malgré un déchet certain dans son jeu, est devenu le maillon essentiel et déclencheur des offensives montpelliéraines.

Mais surtout, que dire de la mentalité affichée ! Ça c’est la Paillade !!! Ce n’est plus une branlette espagnole pour Loulou mais une véritable orgie de là où il est. S’il pleut dans les jours à venir, pas sûr que ce soit seulement de l’eau mesdames, messieurs… Le banc, le staff, l’entraîneur, l’équipe et les joueurs travaillent tous dans le même sens et se soutiennent les uns, les autres. Quel plaisir de voir un Michel Der Zakarian infatigable sur la touche, haranguant ses joueurs de la première à la dernière minute du match allant même jusqu’à tenir en respect le banc stéphanois : « Fermez vos… » a-t-il lancé, devinez la suite. Tout ça encouragé par un Laurent Nicollin parlant aux joueurs sur le banc, en soutien des encouragements de son entraîneur. Une belle série, un esprit paillade incontestable et une solidarité exemplaire !

Nous sommes loin du dernier édito après le match face à Nantes, un travail important a été effectué et il faut dire bravo au groupe, au staff, mais aussi et surtout au coach qui a su recadrer certains jeunes en les envoyant sur le banc pour les laisser réfléchir à leur comportement. Ils ont apparemment su faire leur propre évaluation et se remettre en cause pour leur bien et celui de l’équipe. Un coach rigide, exigeant, dur et surtout gardien des valeurs combatives de la paillade. Finalement, depuis le dernier édito, les choses ont changé du tout au tout et dès le match suivant à Troyes. Dans le football tout peut aller vite, on peut compter sur Michel Der Zakarian pour rester vigilant quant à la rigueur dans le travail et faire face à toute forme de relâchement.

Messieurs, vous avez trouvé la clef, on ne peut que vous féliciter et vous dire de continuer.

ALLEZ PAILLADE !