Quand Carlos Valderrama se remémore son transfert à Montpellier
On dit qu’il suffit souvent d’un sourire pour égayer la journée de quelqu’un. Un sourire je ne sais pas, mais un partage de vidéo de Carlos Valderrama sans aucun doute. La preuve, je passais un dimanche soir bien terne jusqu’à un de nos followers nous partage ce court extrait du 10 colombien sur instagram.
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Dans une émission sportive produite par Canela TV [sorte de MolotovTV, hispanophone] l’ancien montpelliérain se rememore les conditions de l’annonce de son transfert à Montpellier. Avec sa verve et sa manière de conter très théâtrale, il ne manque pas de faire rire son interlocuteur Luis Omar Tapia, un journaliste chilien.
Pour les non-hispanophone vous pouvez trouver la traduction de l’échange ci-dessous :
Carlos Valderrama : J’arrive, on me dit : « il y a une proposition, il y a une opportunité en Europe ». Quand il a dit le mot : « Europe », je me suis dit : « Comment ça en Europe ? Ils payent ce que vous réclamez ? » Il me dit : « Oui ». Donc, je veux savoir quel est le problème: Il me dit : « Bah rien, on est en train de voir avec toi, si t’es ok pour rejoindre cette équipe, là : Montpellier ». Et j’ai dit : « Montpellier, c’est quoi ce truc ? »
Luis Omar Tapia : Les seules équipes que tu connaissais c’était Paris, non ?
Carlos Valderrama : Non, je connaissais Paris, Monaco, Marseille, Bordeaux. Mais non, Montpellier. Mais c’est quoi ce machin ? Je te jure, je l’ai dit comme ça. Il me dit : « Oui, bah, c’est pour ça qu’on t’appelle« . Montpellier … J’avais une carte. J’ai cherché où était Montpellier. J’ai commencé à chercher : Paris, Monaco, Bordeaux, Marseille. Putain, putain, mais cette ville, elle est où ? Puis, quand j’ai vu un petit bout de bleu sur la carte, la plage bleue là. Je me suis rendu compte que Montpellier était là.
Luis Omar Tapia : la plage, comme si c’était Santa Marta [ville balnéaire du nord de la Colombie, lieu de naissance de Valderrama] ?
Carlos Valderrama : Non quand j’ai vu la bande bleue et que je me suis dis : « ah d’accord, c’est ici, Montpellier, mon dieu ». J’ai dit : »Cette bande bleue, c’est quoi ? ». Ils m’ont répondu : « C’est la mer ». Alors j’ai dit : « Je vais là-bas ».
Finalement, Valderrama et les Parisiens du 11e arrondissement ne sont pas si différents, ils ne savent pas que Montpellier existe jusqu’à qu’ils sortent leur carte voient que Montpellier est à 15 minutes de la mer et décident de s’y installer.
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