
Jean-Marc Leynet raconte l’histoire du musée Nicollin
Quel serait votre métier de rêve ? Certains répondront aventurier pour le guide du routard, d’autres acteur ou tout simplement fleuriste. Moi, j’avoue que je piquerais bien le poste de Jean-Marc Leynet.
Commissaire-priseur, il est l’expert français des maillots de foot de collection et organise régulièrement des ventes aux enchères d’objets sportifs, mais surtout il a travaillé pendant plus de 20 ans sous les ordres de Louis Nicollin pour construire la collection privée du pres’. Dans un podcast de 11e art consacré à l’essor du marché des maillots de football, le spécialiste aborde tous les bouleversements qu’a connus récemment le secteur avant de s’attarder sur sa collaboration avec Louis Nicollin. « C’est une rencontre qui va bientôt avoir 30 ans, il nous a quittés il y a sept ans, c’est donc une histoire de plus de 20 ans. Un jour j’ai reçu un coup de fil, il m’a sollicité pour faire de la recherche de produit de collection, retrace-t-il. Bon, c’est le président du club de Montpellier, un grand industriel avec des moyens donc c’est plus facile. J’ai été chargé pendant plus de 20 ans de gérer toutes les ventes aux enchères à travers le monde sur lesquelles il était intéressé pour des pièces, certifier ces pièces, vérifier leur authenticité et ensuite de les collecter et de les accompagner au musée et enfin de participer avec une équipe à la création du musée. »
Au fil de son récit, l’expert se remémore quelques anecdotes comme ce voyage aux États-Unis : « On avait fait des achats à Los Angeles pour la boxe sur Holyfield, Tyson … Et par sécurité, il m’a dit : « non, non, non, on ne me les envoie pas tu vas, toi, les chercher ». Donc pendant une semaine je suis allé à Los Angeles et j’ai ramené les gants, les robes, les peignoirs … »
Concernant l’actualité du musée, en 2020 sur le plateau de l’After Foot, Jean-Marc Leynet confiait que la collection Nicollin était à l’arrêt. Bonne nouvelle, il semblerait que depuis il ait repris du service. « C’est quelqu’un [Louis Nicollin] qui a beaucoup compté dans ma vie, aujourd’hui, je continue de travailler pour la famille avec Olivier et Laurent Nicollin. C’est quelqu’un qui a été très proche et j’ai eu ce privilège de pouvoir passer une heure avec lui à discuter sport et rarement foot, c’est ça le paradoxe. »
Pour rappel, une exposition va débuter à l’occasion des JO de Paris et mettre en avant une partie de la collection Olympique de Louis Nicollin à l’Opéra Comédie. L’entrée y sera gratuite.
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