Sainté en amical, des souvenirs

En attendant les retrouvailles en Championnat avec les Verts absents de l’élite les deux dernières saisons, l’opposition du soir à Lunel est une occasion d’évoquer les dernières confrontations entre le MHSC et l’ASSE dans le cadre d’une préparation estivale. Il y a sept ans, fin juillet 2017 précisément et donc seulement un mois après la disparition de Louis Nicollin, les deux clubs se rencontraient au stade Michel Mézy du Grau-du-Roi un mercredi en début de soirée alors que le soleil tapait encore et ce furent les Héraultais qui l’emportèrent 1-0 grâce à un penalty de Giovanni Sio en seconde période face à une formation forézienne quelque peu décimée et remaniée, et à la fin d’un cycle après le récent départ de l’entraîneur Christophe Galtier.

Un succès bienvenu sur le moment, sachant que notre équipe n’en avait pas encore obtenu depuis le début de sa préparation pour cette saison 2017-18, et peut-être un signe annonciateur de celui sur le même score à Geoffroy-Guichard quelques semaines plus tard en championnat (photo d’illustration). Ce qui est sûr c’est que les supporters stéphanois venus en masse garnir les tribunes de l’enceinte gardoise et s’étant montrés très chambreurs et amusés par avance du manque de présence de leurs homologues pailladins au moment où le speaker lança le traditionnel «Est-ce que vous êtes là?» successivement à l’attention de chacun des deux camps, le furent beaucoup moins au coup de sifflet final. Mais ils purent obtenir une revanche deux ans plus tard avec la victoire 4-2 de leurs joueurs sur les nôtres à Washington dans le cadre des EA Ligue 1 Games, pendant l’intersaison 2019-20. Du moins au niveau du résultat vu le lieu et le stade presque vide.

Pailladins et Foréziens qui auraient dû se retrouver l’été dernier au Stade Michel Mézy toujours en préparation, mais l’état de la pelouse graulenne avait conduit à la délocalisation du match à Grammont (et à huis clos). Match définitivement annulé suite à une épidémie de gastro déclarée la veille et diminuant les troupes de Laurent Batlles, lequel a désormais laissé place à Olivier Dall’Oglio.