Arnaud Nordin sera encore le facteur X…
… à condition qu’il ne soit pas transféré d’ici le 1er septembre et la fin du mercato estival. En fin de contrat dans un an, il n’a toujours pas prolongé son bail dans l’Hérault et pourrait être sollicité dans les prochains jours après avoir reçu une offre en provenance du LOSC, refusée logiquement par le MHSC.
Du côté de la Toscane, Arnaud Nordin à l’image du collectif Pailladin, avait semblé à côté de ses pompes. Il était pourtant jusque là l’un des rares joueurs à afficher un niveau répondant aux attentes de la Ligue 1. Samedi contre Mainz 05, si tout n’a pas été parfait, l’ailier montpelliérain a retrouvé de l’allant. Rassurant avant la venue du Racing Club de Strasbourg à la Mosson, ce week-end.

Face au pensionnaire de Bundesliga, si le MHSC a tenté de mieux construire ses actions que d’opter pour la traditionnelle rampe de lancement, Téji Savanier, l’utilisation des ailes a été quasi-permanente. Et comme depuis plusieurs mois, sur les ailes, c’est Arnaud Nordin qui a été le plus performant. Percutant et virevoltant, l’ancien vert s’est démené pour chercher à faire la différence. Chaque ballon saisi est une opportunité pour lui d’aller provoquer. S’il a rencontré du déchet, notamment en perdant un ballon sur un retour défensif qui aurait pu coûter cher comme face à l’ASSE, il est surtout allé chercher le pénalty de l’espoir en première mi-temps et a parfaitement lancé Akor Adams dans la profondeur qui a vendangé son un-contre-un en deuxième. Il a régulièrement débordé son vis-à-vis et adressé des centres largement exploitables, seule sa précipitation jouant par moment contre lui.
Michel Der Zakarian l’avait déjà affirmé l’an dernier, Arnaud Nordin est le facteur X de son secteur offensif. Sa réussite sera aussi celle de l’attaque héraultaise, comme sa complémentarité avec Téji Savanier qui cherche en permanence à le trouver dans les pieds ou dans la profondeur. Le capitaine Pailladin apprécie forcément le traitement du ballon de son ancien coéquipier olympique quand Mousa Tamari tarde encore à retrouver sa lucidité.
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