Mousa Tamari, le jour d’après

Mousa Tamari faisait partie des joueurs susceptibles de quitter l’Hérault à l’occasion du mercato estival. Courtisé essentiellement dans le Golfe, le Jordanien a fait le choix de la stabilité, avec la ferme intention de raviver les promesses de l’été dernier. Il faudra encore patienter, jusqu’à quand ?

Il faudra encore patienter en effet, car, face aux Canaris, l’ailier pailladin s’est encore montré frustrant. Comme souvent, il a beaucoup tenté. Mais comme trop souvent, il n’a pas beaucoup réussi (0 dribble sur 4 tentatives). Rarement dans le bon tempo, il a réalisé une partie à l’image de ses derniers mois sous le paletot orange et bleu : frustrant.

Ses qualités, nous les connaissons, même s’il les exprime plus régulièrement en sélection que sur les pelouses de l’Hexagone. Mais son choix doit être gage d’engagement de sa part. En refusant un pont d’or saoudien, alors même que le club avait plus qu’ouvert la porte, Mousa Tamari a de facto adressé une promesse forte à tout le microcosme pailladin : il est là pour briller, et faire briller. Il doit s’imposer, réellement, dans le onze de Michel Der Zakarian et faire les différences qu’on attend de lui.

Le mercato désormais clos dans les principaux pays européens et au Moyen-Orient, les tumultes des rumeurs ne sont plus. C’est à lui qu’appartient demain.