
Mousa Tamari, la fusée a redécollé
Nous pensions l’avoir perdu, il y a maintenant plusieurs mois. Il a désormais retrouvé de sa superbe.
Dimanche après-midi, pour la 15e journée de Ligue 1, les Pailladins accueillaient l’OGC Nice au Stade de la Mosson. Dans un duel face à un club engagé en Coupe d’Europe, Montpellier savait que la tâche ne serait pas aisée. Pourtant, malgré deux retards au score, les hommes de Jean-Louis Gasset ont réussi à arracher un match nul (2-2), un résultat malgré tout précieux pour la confiance et l’avenir. Si cette rencontre a été marquée par une belle résistance collective, un joueur s’est une nouvelle fois illustré de manière éclatante : Mousa Tamari.

L’ailier jordanien continue de briller et de s’affirmer comme l’un des principaux atouts offensifs montpelliérains cette saison. Dimanche, il a littéralement fait vivre un cauchemar à Jonathan Clauss, habitué à dominer son couloir. L’international français aurait même dû recevoir un carton rouge après une intervention plus que limite, sur la cheville, à la 50ème. Percutant, insaisissable et créatif, Tamari a imposé un rythme infernal et a su maintenir une pression constante sur la défense niçoise. L’exploit individuel n’était pas loin lorsqu’il s’est présenté seul face au gardien niçois peu avant la 70ème minute. Malheureusement, il n’a pas trouvé la faille face à Bulka, bien positionné. Toujours impliqué, il a délivré une passe décisive parfaitement ajustée pour Théo Sainte-Luce en fin de match, permettant à Montpellier d’égaliser pour la deuxième fois dans cette rencontre. Sa première passe décisive de la saison (!). Ce geste, salvateur, après une belle ouverture de Khazri, est venu couronner une prestation de haute volée.
Mousa Tamari ne cesse de monter en puissance, et ses performances donnent de sérieux motifs d’espoir aux supporters pailladins. Avec un tel joueur en pleine forme, Montpellier peut légitimement croire en des jours meilleurs. La fusée jordanienne a redécollé… Mieux vaut tard que jamais.
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