La marche était bien trop haute

Match après match, la sentence semble inévitable. Pourtant, en tant que supporters, nous nous accrochons à l’espoir, à ce miracle qui nous permettrait d’arracher un point, voire trois, face à des adversaires d’un autre calibre. Hier encore, face à l’Olympique Lyonnais, nous espérions. Mais dès la troisième minute, lorsque Lyon ouvre le score, nous avons cru que la messe était dite. Et pourtant, il n’en était rien. Piqués dans leur orgueil, les Pailladins ont relevé la tête, se battant avec leurs armes pour revenir dans la partie. Un combat récompensé en fin de première mi-temps par l’égalisation de Tanguy Coulibaly, bien servi par Téji Savanier. Un sursaut, une lueur d’espoir.

Malheureusement, au retour des vestiaires, Lyon a accéléré. Les Rhodaniens ont imposé leur supériorité avec une intensité que Montpellier ne pouvait plus suivre. La Paillade était largement dépassée. En incapacité de répondre et de lutter dans une rencontre finalement à sens unique. Peu importaient les ajustements tactiques ou les changements opérés par Jean-Louis Gasset : la marche était trop haute. Impuissants, nos joueurs ont dû se rendre à l’évidence. Et nous, supporters, nous savons que d’autres batailles arrivent. Plus abordables, peut-être. Plus décisives, sûrement. Alors, malgré tout, nous continuerons d’y croire car il serait absurde de ne pas s’accrocher même si, la sentence paraît bien inévitable.