Nos très chères entames de match

Cette saison, le Montpellier Hérault nous offre une triste habitude : encaisser un but dans les premières minutes (pour ne pas parler de secondes à certaines occasions). Que ce soit face au PSG, à Reims, contre Toulouse, Marseille, Lens ou plus récemment Lyon donc, les débuts de match sont catastrophiques. Un constat d’autant plus alarmant quand on est lanterne rouge du championnat et que chaque point est crucial pour espérer s’en sortir. À la recherche du moindre point, encore plus face aux gros morceaux de notre championnat, ces entames ratées compromettent immédiatement les plans de Jean-Louis Gasset.

Défensivement, les duels sont trop souvent perdus dès les premiers instants, et malgré la nécessité d’entrer sur le terrain avec une agressivité maximale ou « le couteau entre les dents » comme le disait Benjamin Lecomte, les joueurs semblent manquer d’impact et de concentration dès le coup d’envoi. Difficile d’imaginer une solution miracle dans les douze journées restantes, surtout quand les absences s’accumulent. Omeragic et Sagnan, cadres défensifs, manquent cruellement, et la responsabilité repose désormais sur des recrues ou des jeunes joueurs encore en rodage. Pourtant, il faudra bien trouver un remède, car à ce rythme, Montpellier ne pourra envisager autre chose qu’une relégation. À eux de prouver qu’ils peuvent enfin resserrer les rangs et ne plus offrir ces entames de match cauchemardesques à leurs adversaires.