La Paillade a perdu, le football a gagné

Loin de moi l’idée de me réjouir du sort funeste du Montpellier Herault. Mais il y avait, au sortir de la décision de la Commission de discipline, comme un parfum de justice après que les Pailladins eurent appris que leur défaite piteuse face à l’AS Saint-Etienne était définitivement entérinée.

Suspendus à ce verdict depuis l’arrêt initial de la rencontre, les joueurs de Jean-Louis Gasset n’ont eu de cesse qu’il restait des points à distribuer, et qu’il y avait suffisamment de qualité pour ne pas avouer l’urgence de la situation du Montpellier Hérault. Sauf que des points, il n’en reste plus beaucoup, et que du talent, il n’y en a jamais vraiment eu, a quelques rares exceptions près.

Embourbés dans son propre marasme depuis des semaines et des mois, cet effectif de procrastinateurs a eu, mercredi soir, ce qu’il méritait, nous condamnant a une issue que nous ne méritions pas. Confiants, encore et toujours, ils espéraient reprendre une partie qu’ils n’avaient jamais réellement démarrée face à des Stéphanois conscients de leur réalité. Certains se demandant même pourquoi la partie ne pourrait pas redémarrer, comme après l’affaire du pétard clermontois. Aussi bête sur le terrain qu’en-dehors, comme depuis le début de la saison où le même discours nous est servis après les mêmes défaites.

N’ayant jamais respecté le football cette saison, le MHSC est logiquement puni. Il paie sa gestion financière et de vestiaire calamiteuse, au sein duquel aucun cadre supposé n’a eu l’attitude attendue, et s’offre une fin de cycle en L1 bien triste. Avec un horizon tout aussi morose…