Camara sera toujours là

Le peuple pailladin vient de découvrir ce que l’on appelle l’effet papillon. Cette théorie, inventée par le météorologue Edward Lorenz, veut qu’un battement d’ailes de papillon au Brésil peut provoquer une tempête au Texas. Car en annonçant l’arrêt du championnat de Ligue 1 à Paris, Edouard Philippe a causé un tremblement de terre à Montpellier. Non, Souleymane Camara n’aura pas l’hommage qu’il aurait logiquement dû avoir à la fin de saison. Certes, on pourra arguer que le joueur aura le droit à un jubilé réunissant au cours d’un match rétrospective, des historiques de la Paillade et des joueurs qu’il a côtoyé. Un programme sympathique, mais qui fera quand même regretter l’absence d’une dernière entrée en cours de jeu lors de l’ultime match de la saison, avec pourquoi pas une qualif’ européenne à aller chercher.

Le dernier match joué par Souley en championnat sera donc à Angers, le 22 février dernier au cours d’une défaite 1-0. Quelques semaines avant cette rencontre, nous lui avions consacré un portrait hommage alors qu’il venait d’obtenir le record d’apparitions sous le maillot orange et bleu. Extrait :

Pour raconter Camara, il suffit de replonger dans le Montpellier-Toulouse d’avril dernier. 75e, après avoir mené, la Paillade vient de concéder l’égalisation. La stupeur règne à la Mosson alors que Montpellier est en train de perdre deux points précieux dans la course à l’Europe. C’est le moment choisi par Der Zak’ pour lancer Souley. Comme à chaque entrée de la légende, « Oh Camara est toujours là pour marquer comme Maradona » résonne dans les travées. 2 minutes plus tard, le Sénégalais se bat pour récupérer un ballon avant d’ouvrir le jeu vers Aguilar qui lui renvoi le cuir parfaitement. Un coup de casque bien placé, et voilà que Montpellier repasse devant. Le stade explose. Logiquement. Car un but de Camara en vaut deux en terme d’émotion.

Souley’ n’est peut-être pas le meilleur attaquant de la décennie du MHSC, il a même été parfois gentiment raillé pour sa technique et ses buts du genou. Mais peu importe, parce que Camara symbolise autre chose : la combativité et la continuité dans un club familial. Ce n’est pas un hasard donc si c’est son visage qui est choisi pour incarner nos valeurs sur un sticker de l’Armata, ni si on retrouve sa bouille sur les photos de profil des comptes twitter pailladins. Faudra pas s’étonner non plus si un jour une statue lui est dédié au Stade Louis Nicollin.”

 

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