Remise en question des cadres indispensable

Hilton, Congré, Mendes, Souquet, Savanier, Le Tallec, Delort, Laborde. Ces huit noms-là sont toujours présents dans les onze de départ de Michel Der Zakarian, hors blessure ou suspension. Après un mois de septembre brillant, l’entraîneur a fait ce qu’il fait perpétuellement: confiance aveugle à ses cadres. Or, ce mode de gestion de l’effectif que nous dénonçons depuis bien longtemps, démontre encore toutes ces limites. Les autres joueurs se sentent toujours moins concernés et leur état de forme fluctue. A l’image d’Oyongo plutôt bon à Monaco, transparent dimanche contre Reims ou de Florent Mollet et de Joris Chotard pas franchement rayonnants. En manque de temps de jeu en septembre et en manque de reconnaissance.

Le but de l’article est évidemment dans un premier temps de remettre en cause les cadres qui pour certains ne mettent pas un pied devant l’autre depuis un mois ou ont pris des cartons rouges. L’objectif est donc dans un premier temps de dénoncer une attaque qui ne marque plus (deux buts à Dijon dont un penalty et un exploit en solo de Mavididi), une défense en mode passoire, un milieu qui ne met pas le pied sur le ballon et qui ne construit plus. Et une fois qu’on a fait le constat des carences individuelles et collectives de ces cadres, il est nécessaire de trouver des solutions.

Il y a un bruit à Grammont que certains joueurs se plaignent que les leaders du groupe (Hilton, Savanier, Delort et Laborde) sont surcouvés, qu’il n’y en a que pour eux. Il faut remettre de l’ordre dans le groupe pailladin, si c’est le cas. Que les 20 joueurs puissent avoir l’envie et l’espoir d’être titulaire le dimanche et de ne pas se dire que quoiqu’il arrive Hilton sera titulaire ou Delort sera aligné. Cette remise en cause des cadres ne passera que par un discours nouveau de Michel Der Zakarian, épaulé par Bruno Carotti et Michel Mézy.

Il faut voir un état d’esprit nouveau. Les trois victoires à la Mosson ont fait croire que nous pouvions viser l’Europe. Il faut vite se remettre au travail et être plus humble. Donner sa chance aux remplaçants qui se donnent à Grammont, aux petits jeunes qui bousculent les plus vieux. Instiller une saine concurrence pour ré oxygéner un groupe qui ne vit pas aussi bien qu’on veut le laisser penser.

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