
Quand est-ce qu’on débute en 4-3-3?
Les supporters se posent la question au lendemain d’un énième match qui aura vu les Pailladins se montrer dangereux après avoir concédé l’ouverture du score, et être alors sortis de leur moitié de terrain. Malgré un premier acte animé, nos joueurs ont eu du mal à se montrer, à l’exception de cette belle occasion de Florent Mollet, peut-être. Une maîtrise ne tenant qu’à un fil, ou à une passe mal ajustée des Messins qui, à chaque accélération, font frémir les supporters que nous sommes.
Une maîtrise qui volera en éclat dès la reprise avec cette intervention totalement foirée de Nicolas Cozza et amènant le but de Sarr. Pas de réaction, jusqu’à l’heure de jeu et le changement tactique. Un 4-3-3 qui réveillera les troupes et qui, comme face à Lens, fera mouche. Avec plus de présences sur les ailes et un nouvel entrain collectif, les hommes de Der Zakarian auront finalement trouvé la faille au sein de la 3e défense de l’hexagone.
Des scénarios qui se répètent et qui interrogent forcément. Pourquoi dès lors ne pas démarrer les matchs dans ce schéma? Hilton, qui a bien mieux fini la rencontre qu’il ne l’a commencé, ne joue pas encore en déambulateur et peut donc très bien y tenir une place. Et quand bien même il devrait la céder, le Brésilien est assez professionnel – on l’espère – pour l’accepter si tant est que son remplaçant justifie un tel choix. Il s’agit là encore de jouer sur les forces vives de l’effectif pailladin, qui se situent on le sait plus sur le haut du terrain qu’à l’arrière. Et si Andy Delort était absent, tout le monde aurait aimé voir Elye Wahi démarrer la partie, lui qui a encore dynamisé le secteur offensif à son entrée.
Une timidité tactique incompréhensible à l’heure où les critiques n’ont jamais été aussi bruyantes à l’encontre du génie arménien. Quitte à tomber, Michel, tombe avec panache, bordel.
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