
Ils n’ont pas le droit de choisir leurs matchs
Toute équipe a le droit de perdre un match. Nous ne sommes ni le Barça, ni le Real, loin s’en faut. Pourtant, l’impression laissée par les propos d’Andy Delort et par la colère froide de Michel Der Zakarian, démontrent qu’encore une fois, certains joueurs ont joué soit avec le frein à main, soit sans y être mentalement. Un peu comme à Angers, ou lors de nombreux matchs à domicile moins glamour où il fallait plus mettre le bleu de chauffe que le costard-cravate. Nous n’allons pas tout jeter et oublier que l’équipe est toujours en coupe de France et qu’elle est huitième en Ligue 1. Mais, cette irrégularité, cette inconstance volontaire resteront comme l’un des marqueurs d’une équipe qui n’a jamais pu vraiment exploiter au maximum son potentiel sur une saison. Les Pailladins ne méritent pas d’être européens via le championnat, c’est une course d’endurance et il faut limiter les faux-pas, enchaîner les matchs comme un marathonien avale les kilomètres. Pour la quatrième année de rang, le MHSC s’effondre dans le sprint final. Problème mental? Problème de coaching? On peut loger tout le monde à la même enseigne. Le coach qui est là depuis 4 ans, sait parfaitement quels joueurs plongent d’une semaine sur l’autre. Il aurait dû mieux gérer son affaire et faire tourner son effectif. Les titulaires de Nice sont tous des cadres aguerris. Ils ont pour certains largement flanché. Pas la peine de citer leurs noms, les notes de la presse et des supporters symbolisent les prestations médiocres de joueurs qui à l’exception de Delort et de Laborde, ont tous flanché sur la Côte d’Azur.
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