
Wahi revient sur son expulsion au Stade Malherbe de Caen
Elye Wahi est à l’honneur dans Onze Mondial. Le jeune attaquant pailladin revient notamment sur son expulsion du centre de formation de Caen. Un fait qui le suit depuis toujours:
« J’ai fait le con. J’ai fait un truc qui n’est pas bien, je n’en suis pas fier aujourd’hui. Mais c’est comme ça, c’est le passé. Le club était obligé de me virer. J’avais déjà fait trop de bêtises. Et celle-là, c’était la dernière. L’histoire s’est déroulée le vendredi. Le lendemain, on avait match contre le PSG. À cette époque, j’étais surclassé, j’étais U15 mais je jouais en U17. Ce jour-là, il s’est passé ce qu’il s’est passé, ensuite il y avait entraînement. Comme je savais que j’avais fait une grosse bêtise, je n’ai pas été m’entraîner. J’avais un peu peur de rentrer. Je suis allé dans la ville, j’ai tourné toute la journée. Au bout d’un moment, je regarde mon téléphone, je vois qu’il est 19h et je me dis qu’il me faut bien rentrer. Quand j’arrive au centre, je vois que tout le monde m’attendait. Monsieur De Taddeo et tous les coachs étaient là. Ils me disent: « Elye, ce n’est pas possible, on est obligés de te virer, tu prends le premier train demain matin et tu rentres sur Paris. » J’ai répondu OK et je suis monté dans ma chambre. Tous les autres joueurs du centre étaient là. Ils voulaient me voir, me parler. Je commence à leur expliquer quand un surveillant débarque et me dit: « Elye, le directeur a changé d’avis, tu pars ce soir. » J’ai pris mes affaires et je suis parti… »
Une situation qui a causé beaucoup de peine dans son entourage et en particulier à sa mère:
« Elle n’était pas bien. J’étais son espoir. Et son espoir venait de tout foutre en l’air. Moi aussi j’étais mal. J’ai directement cherché à la rassurer. Je lui ai dit: « Je vais tout faire pour retrouver un club et me relancer. » »
Et quand on lui demande ce qu’il aimerait gommer, il pense à sa bêtise de l’époque caennaise mais…
« Si je pouvais remonter le temps, je changerais ce que je n’ai pas fait de bien. Par exemple, je n’aurais pas fait ma bêtise à Caen. En même temps, si je ne l’avais pas faite, je ne serais peut-être pas à Montpellier aujourd’hui. »
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