Le coaching de Dall’Oglio

Au coup d’envoi, Olivier Dall’Oglio nous réservait quelques surprises. Elles n’ont pas toutes payé.

Dans un retour au 4-2-3-1, il titularisait en défense centrale Nicolas Cozza, axe droit aux côtés de Mamadou Sakho. Si l’ancien Parisien s’est montré solide comme à l’accoutumée, l’international espoir a éprouvé des difficultés, notamment dans son combat physique contre Islam Slimani. L’Algérien le devance sur leur duel aérien qui amène à l’unique but de la partie signé Lucas Paquetá. Plus en verve au fil de la rencontre, notamment dans ses duels, il a malgré tout montré du déchet dans la relance et n’a pas éteint la concurrence qui le lie à Matheus Thuler, de retour de blessure.

À droite, Arnaud Souquet remplaçait Junior Sambia, totalement dépassé à Rennes lors du match précédent. Sérieux et appliqué, l’ancien Aiglon s’est montré discret offensivement. Il a cédé une fois face à Toko-Ekambi mais, heureusement pour lui, Jonas Omlin a brillé. Aligné comme milieu gauche en Bretagne, Nicholas Gioacchini évoluait cette fois sur l’aile droite. Son rendement fut très faible et il regagnait fort logiquement le banc avant l’heure de jeu. Elye Wahi, entrant à sa place, a amené un vrai vent de fraîcheur, comme souvent lors de ses sorties de banc. Il a toutefois manqué de justesse dans le dernier geste pour se montrer décisif.

Florent Mollet retrouvait ainsi l’axe, avec pour consigne, d’après les propos du coach en conférence de presse d’avant-match, d’apporter du soutien à Valère Germain. Celui-ci est apparu plus esseulé que jamais sur le front de l’attaque, remplacé par Béni Makouana pour le dernier quart d’heure de la partie. Volontaire et remuant, l’international congolais est toutefois encore assez brouillon, plus particulièrement dans le dernier geste et la dernière passe, manquant parfois de spontanéité.

Léo Leroy en fin de match entrait pour faire souffler Joris Chotard, auteur d’une grosse débauche d’énergie. Au même titre que Jordan Ferri qui finira la rencontre, ODO s’empêchant certainement de se priver de son meilleur élément bien que celui-ci finissait la rencontre sur les rotules. L’entrée de Sambia en lieu et place de Souquet, elle, n’a pas changé grand-chose à la fin des débats.