Dall’Oglio développe sa philosophie de jeu

En entretien auprès du média Jeu en Triangle, Olivier Dall’Oglio était interrogé sur sa philosophie de jeu et l’image qu’il dégage d’être un entraineur porté vers l’attaque et le jeu:

« Je ne me vois pas devenir un entraineur ultra-défensif. Après, il existe une fausse image des entraineurs que l’on va cataloguer comme défensif ou offensif. Je peux vous dire que je travaille beaucoup la défense, j’estime que c’est la base. Elle nous permet de récupérer les ballons plus rapidement, d’avoir les ballons plus souvent puis d’éviter de perdre confiance. Si tu prends trop de buts et que tu n’es pas en réussite devant, les fins de match sont difficiles car tu as perdu 3-0 et que tu prends des taules. Ce n’est jamais bon. Après, je peux aussi bien travailler sur des bases offensives, avec du jeu, en cherchant à créer des actions, c’est certainement dans mon ADN, c’est ce qu’il me plait le plus. Alors oui, ça fait que des fois, je me mets un peu en danger. Même avec les joueurs on en parle. Eux ils veulent jouer, je pense que tous les joueurs le veulent et des fois, je dois même parler avec mon équipe: « vous voulez jouer ? mais à un moment donné, vous voulez peut-être trop jouer. » Ils cherchent tellement à jouer qu’on se retrouve exposé, c’est donc à moi de leur dire de se calmer. Récemment, on sort d’un match à Saint-Etienne où on a passé le match à se mettre en danger tout seul car on a été excessif et qu’on n’a pas respecté certaines positions, on s’est mis seul dans la merde. Parfois, on me le reproche, on me dit que c’est dangereux...

Sur les 6 mètres, on a constaté aussi que de dégager le ballon, parfois, il revient dans les 5 secondes dans vos 18 mètres si vous n’avez pas les joueurs en attaque pour le conserver. Sur ce constat, je préfère m’organiser derrière même si ça peut nous mettre en difficultés aussi et ainsi tout faire pour jouer. C’est la philosophie générale que je préfère. »