Michel Mézy: « Ce match vient confirmer que ce club est un club spécial »

Michel Mézy, conseiller de Laurent Nicollin, était l’invité de 100% Paillade. Il s’est forcément exprimé sur la victoire du Montpellier Hérault, dimanche après-midi, en Gironde et vante notamment ce qu’il voit au quotidien:

« C’est le genre de match où vous voyez un état d’esprit hors norme, des gens qui se lèvent l’âme les uns pour les autres et un match qui vient vous rassurer car vous savez que vous êtes capables de hausser votre niveau malgré les absences et tenir psychologiquement le choc. Il est bien évident que si vous prenez un but, tout s’annule mais là chapeau bas à tout le monde, et une mention spéciale à Jonas Omlin, auteur d’un match magnifique. Mais je retiendrai que du banc de touche jusqu’au terrain, hormis le geste d’énervement de Mihailo Ristic, Montpellier a prouvé que ses joueurs se battaient les uns pour les autres et on a fait un début de match de très bonne facture, récompensé par deux buts superbes. À la fin du match, quand vous voyez les gens heureux comme ils l’étaient, ça vient confirmer que ce club est un club spécial.

Malgré les défaites que nous avions pu avoir, j’avais déjà constaté un état d’esprit rayonnant avec des gens qui voulaient construire quelque chose et aller de l’avant. Est-ce que ça peut être un match fondateur ? Je ne sais pas, on est à 7 points du 5ème. Par contre, le fait de jouer au ballon comme on y joue me plaît énormément, j’aime beaucoup Michel Der Zakarian et j’apprécie d’autant plus Olivier Dall’Oglio et son staff, car je vois tous les jours des choses intéressantes à l’entraînement, et des joueurs qui ont plaisir à jouer et à se dépasser. Malheureusement, quand vous n’avez même pas 11 000 spectateurs au stade en moyenne, cela fait quand même mal au cœur. Si Montpellier n’a pas son nouveau stade, Montpellier se dégradera petit à petit. »

Il exprime par ailleurs les pensées qui ont pu le traverser à la mi-temps de cette rencontre:

« Je me dis qu’il sera très compliqué de repartir de Bordeaux indemne. Je me dis surtout que si on en prend un, ça sera très (très) long et très (très) difficile mais ne pas encaisser de but encourage les gens à se surpasser et c’est ce qui a été évident. Charles Biétry, à côté de moi, me disait de ne pas inquiéter, qu’on allait gagner. Peut-être parce qu’il connaît aussi le mal girondin. On a vu des choses qu’on n’aime pas voir dans un stade, des supporters qui, au lieu de soutenir, conspuent et ce n’est pas facile de jouer dans cet état d’esprit. »