La passivité énervante de Hantz sur le banc

Alors, oui, OK, il fait avec les moyens du bord et doit se contenter de faire jouer Bérigaud et Deplagne d’entrée. Ce qui résume déjà assez largement les difficultés que traversent Frédéric Hantz à essayer de faire une équipe compétitive. Mais franchement quand le bateau tangue comme ce soir, on aimerait voir un capitaine sur le banc. On ne lui demande pas de faire des saltos arrières ou de crier toutes les deux minutes. Mais pas de faire 90 minutes façon Jean Fernandez incapable de pousser le moindre coup de gueule ou de remotiver les joueurs qui flanchent. Et Dieu sait qu’il y en a eu ce soir.

Alors oui, il manque Ninga, Sessegnon et Sylla qui auraient fait énormément de bien ce soir. Mais franchement après la blessure de Deplagne, et sa sortie prématurée à la demi-heure, Hantz aurait du faire plus rapidement un changement. Histoire de secouer le cocotier et essayer d’insuffler une force positive à une équipe diablement maladroite. Les rentrées de Llovet et de N’Diaye n’ont eu aucun effet. Et nous aurions tant aimé croire à un conte de fées pour la première du jeune attaquant de la CFA. Mais jamais, vraiment, on a cru dans les ultimes secondes à une égalisation. Tant l’équipe ce soir a manqué de courage, de cœur et d’envie.

Tout ce qu’un entraîneur doit apporter à un groupe en souffrance.