Le coaching de Dall’Oglio

Difficile, à la lecture du onze de départ, de reprocher grand-chose à Olivier Dall’Oglio. Hormis peut-être, ainsi que nous l’espérions dans la semaine, l’absence de Sacha Delaye, cantonné au banc en dépit de rentrées plutôt intéressantes.

Certainement en prévision de la réception du Paris Saint-Germain, samedi soir, le technicien pailladin a reconduit une défense à 5, avec Mihailo Ristic remplaçant Ambroise Oyongo par rapport au match nul contre le FC Metz la semaine passée. En raison des blessures, notamment, le triangle du milieu était composé de Joris Chotard, Léo Leroy et Florent Mollet, en soutien de Valère Germain et Stephy Mavididi.

Là où les critiques pleuvent, comme bien trop souvent, c’est sur le timing des changements, en dépit du scénario du match. Les Clermontois, à la faveur d’un penalty concédé par un Mamadou Sakho fébrile, sont repassés devant au score dès la 69e, et il aura fallu attendre la 80e pour assister aux premiers changements d’Olivier Dall’Oglio. Peu en verve, mais sérieux, c’est bien Maxime Estève qui cédait sa place à Matheus Thuler. Alors que le Brésilien rejouait après plus d’un mois et demi passé sur le banc, Sacha Delaye remplaçait dans le même temps un Leroy moins performant que la semaine passé.

Trois minutes plus tard, Nicholas Gioacchini et Béni Makouana remplaçaient pour la forme Arnaud Souquet, passeur décisif mais encore très limité, et Stephy Mavididi, toujours aussi fantomatique sur le front de l’attaque. À l’orée du temps additionnel, Yannis Guermouche héritait de quelques miettes, bien trop peu pour pouvoir se montrer à son avantage.