[Pailladdiction] Ça Raque au Nord
Salut les compadres, cette semaine a apporté son lot de nouvelles. A commencer par la dislocation de l’Evian-Thonon-Gaillard. On relativisera l’optimisme induit né de cette disparition par les quelques débris de l’explosion reçus sur le sol héraultais. Des débris de quelle nature ? Cherchez bien dans notre effectif…
0e : Tiens, à propos, quelqu’un a des nouvelles de Saber Khalifa ?
1e : Allez, avant que le match ne débute, un petit rébus, ça passera le temps :
2e : Rony Lopes chipe la balle qui roulait dans les pieds de Skhiri, ben non, attendez le toss les gars …
3e : … il donne à De Preville, qui aurait intérêt à ne pas tirer, il va prendre un carton jaune…
4e : … les lillois s’entêtent, ils ont même mis le ballon au point de corner. Mais que fait l’arbitre ?
5e : … Lasne semble du même avis, pourquoi ne prend-il pas le ballon des mains, qu’on le commence enfin ce match ?
6e : Ils font beaucoup de bruit dans le stade, pour un but qui n’y est pas… Ah, ça y est, on va pouvoir enfin donner le coup d’envoi. 1-0
Allez, fi de tout ça, place au choc entre les deux derniers champions de France !
7e : Hantz profite de ce petit temps mort pour communiquer le schéma tactique du soir à nos joueurs. Sûrement qu’il ne voulait pas les faire gamberger avant la rencontre.
8e : On va donc attaquer avec une ligne de 3 Saint-Ruf-Congré-Rémy, qui ne devrait pas manquer de punch « Début du match à vingt euw ou vingt euw six, pa ni pwoblem, nou ka gagné kan mêm ».
9e : On voit tout de suite la crainte qu’inspire notre victoire de samedi dernier dans le regard de nos adversaires.
10e : Le plus inquiet de notre performance du week-end dernier, c’est Anthony Vanden Borre. Avec notre nouveau statut de tombeur de gros, cette semaine il s’est tenu à toutes les rampes d’escalier de Grammont.
16e : Hantz envoyé récemment en tribune, Baills expulsé samedi dernier, Sessegnon lourdement suspendu*, notre club semble enfin décidé à rendre hommage aux années Girard.
*Profitons de ce petit temps mort pour revenir sur la suspension de 3 matchs de Sessegnon. Une petite pensée pour les vertèbres cervicales de Daniel Congré, dont le calfeutrement sous minerve ne justifiait manifestement pas la suspension du lyonnais Rose (un lyonnais, tiens tiens…) ne serait-ce que pour un bout de match.
MHSC-OL 2014-2015 : Sortie sur minerve de Daniel Congré
22e : Deplagne vient de trouver son rôle dans le 3-5-2. La bonne réponse était : titulaire.
26e : Après cette triste entame, La Paillade domine enfin ce match. Certes avec un pressing de masseuse thaï et des frappes de gendre idéal mais c’est l’intention qui compte.
30e : Je ne sais pas ce que mettent les supporters rennais dans leurs avions en papier, mais depuis le crash aérien sur le front de Dupraz, ce dernier souhaite recruter Bérigaud.
31e : Pas grand-chose à dire sur notre adversaire du soir. Ils se remettent lentement d’un assez récent titre de champion de France, ils ont fini en coupe d’Europe la 1ère saison où ils ont eu René Girard sur le banc, une bonne partie des supporters traite leur président de radin… Bref, la routine, quoi.
32e : Notons que comme Nancy, ils ont failli se faire piller par la Chine.
33e : Notre tactique offensive est claire. Il faut absolument empêcher Enyeama de se salir en plongeant. Notre Bon-Président a demandé un maillot du gardien lillois. Propre si possible.
35e : Profitons de notre passage dans la ville de Martine Aubry pour rappeler que notre défense est aux 35 minutes…
36e : Grosse activité de Deplagne qui fait l’essuie-glace dans son couloir. Le problème, c’est que le pare-brise est sec.
37e : Arrêtons de dire que notre équipe choisit ses matchs. Pourquoi parler au pluriel, d’abord. Quoi, l’OM ?
39e : Bon là, c’est sûr, on dirait que notre équipe défend comme si elle s’en carrait. 2-0
40e : Au passage, superbe technique de William Rémy pour éviter les fautes dans la surface. Il tacle les centres en retrait adverses avec la tête.
41e : A partir du moment où Lopes a le temps de prendre un selfie avec un stadier avant de recevoir la balle, est-ce qu’on peut considérer que Deplagne est en retard ?
42e : Frappe de Lopes sur la barre ! On est passé à 3 centimètres du titre « Collot-rectal ».
45e : Réaction montpelliéraine avec cette tête de premier de la classe de Sanson. Ou de dernier en EPS, c’est à peu près pareil.
Mi-temps : C’était soirée déguisée au Stade Pierre-Mauroy. On est venu avec beau costume de la Juventus de Turin trouvé la semaine dernière à la Foir’Fouille d’Aigues-Vives, mais les autres nous ont reconnus : eh oui, c’est bien nous, la dernière défense de L1 à l’extérieur !
46e : Couloir droit, Hantz a enfin positionné Deplagne du bon côté de la ligne de touche.
49e : Dans l’attente de leur nouvel entraîneur, les dirigeants lillois ont installé un épouvantail affublé d’un gilet de sauvetage dans leur zone technique.
50e : Avec son doux regard à la Jürgen Klopp, c’est plus pour son passé psycho-judiciaire que pour ses diplômes d’entraîneur que ce Collot m’inquiète…
51e : Notre défense vient d’attraper un attaquant lillois au piège du hors-jeu. Il n’y a pas de petite victoire.
58e : On multiplie les occasions. Vous voyez bien qu’on ne choisit pas nos adversaires, on va peut-être réussir l’exploit de le perdre ce match…
63e : A voir avec quelle politesse Marveaux demande un penalty à Monsieur Chapron, c’est à se demander s’il a été un jour entraîné par René Girard.
64e : Si notre défense est aux 35 minutes, Boudebouz est aux 35 heures. Sur 38 matchs, ça laisse forcément des RTT.
66e : Si pour la plupart de nos défenseurs la loi Aubry est en vigueur, pour Hilton on va rester sur la loi Fillon.
69e : Frappe très au-dessus de Boudebouz qui énerve Bérigaud sur le banc. Non seulement Boudebouz est à temps partiel, mais en plus, il pique le travail des autres.
70e : Ça bouge sur le banc nordiste. Collot vient de tourner la tête vers la droite. Michel Seydoux a retrouvé les piles de la télécommande.
73e : Percée de Sanson. Hantz note sur son calepin : « reparler à Morgan des 9 autres couillons qui portent le même maillot que lui sur le terrain ».
74e : Ça bouge aussi sur le banc pailladin. Hantz lâche un « Casimir, tu rentres dans 2 minutes ». C’est bien d’avoir essayé.
76e : Bérigaud entre en jeu sous les applaudissements. Pardon, c’est le banc lillois qui se tape dans la main.
80e : Eclipse sur le stade Pierre-Mauroy. Celle du but de Mounié par une passe décisive de Rémy. Oui oui, on peut parler d’alignement planétaire. 2-1
83e : Corchia tire sa crampe. Faute d’Hilton, on se croirait au Carlton.
88e : Hantz envoie un SMS à Laurent Nicollin « j’ai droit à 3 changements. Oui je sais ».
89e : Bérigaud a bien compris la consigne. Celle de se faire oublier par la défense adverse. Par les 17 autres joueurs en fait…
93e : Congré tente de nous réconcilier avec les talonnades de Congré dans les arrêts de jeu. Sympa de sa part, parce qu’en la matière, on en était restés à ça.
95e : Fin du match. Encore une soirée à oublier. Passons vite aux caraques de Gironde… Non, pardon aux Galactiques de Gironde, aux leaders invaincus d’Aquitaine, aux qualifiés en 8èmes de Ligue des Champions de Bordeaux. Pour espérer une victoire au prochain match, va falloir un peu leur lustrer le portrait, à ces bordelais…
96e : En l’absence d’Hilton, Sessegnon, Roussillon, Ninga ou Sylla, peut-on nous trouver des circonstances atténuantes pour ce soir ?
97e : Oui, « Y a alibi à Lille, y a alibi à Lille… »
Allez, à la proxima gentlemen !
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