Et si le FC Lorient avait trouvé la solution aux maux du Montpellier Hérault ?

Ingo Goetze, à la demande du nouvel entraîneur lorientais Régis Le Bris, apporte une nouvelle méthode de travail au FC Lorient depuis le début de saison. Une méthode qui, au vu des résultats des Merlus, semble porter ses fruits avec une troisième place en Ligue 1 après 9 journées.

Son rôle ? “Entraîneur adjoint, en charge des joueurs au niveau individuel”.

En entretien auprès du site officiel de la Ligue 1, que nous vous conseillons de lire en intégralité, ce membre du staff lorientais évoque ses interventions auprès des joueurs, pouvant s’apparenter à un suivi psychologique:

“Le FC Lorient cherche à développer ses joueurs avec une méthodologie propre […] Régis m’a appelé un jour pour me proposer ce travail au sein du groupe professionnel. Une opportunité fantastique pour moi de retrouver le terrain et d’ajouter mes méthodes inspirées de la psychologie. J’interviens à différents niveaux mais mon rôle est d’ajouter un autre point de vue, d’enrichir la vision que peut avoir le staff dans le travail avec un joueur. J’aide à identifier les besoins des joueurs et les membres du staff qui peuvent répondre à ces besoins, que ce soit le préparateur physique, le nutritionniste, le préparateur mental… Il faut avoir une vision globale pour ensuite suivre les joueurs sur le plan individuel.

L’utilisation de la psychologie dans le sport de haut niveau existe déjà même si ce ne sont pas souvent des psychologues qui sont en poste. Tous les grands entraîneurs s’appuient sur la psychologie. Ils s’intéressent profondément à la personnalité de leurs joueurs, comme Jürgen Klopp ou Vicente Del Bosque, que j’aimais beaucoup. Ces entraîneurs veulent savoir qui ils ont en face d’eux et ce qu’ils peuvent faire avec untel ou untel, pour gérer leur groupe au mieux. D’un point de vue scientifique, c’est de la psychologie mais, ici, je pense que ces entraîneurs ont surtout laissé parler leurs sentiments…”

Cette aide individualisée aux joueurs permet de suivre leur progression tout en développant leur capacité individuelle. Alors que les Pailladins semblent souffrir, chacun à leur niveau, d’un petit quelque chose (concentration, investissement, responsabilité, mental…), cette approche du football développée dans le Morbihan et à l’étranger pourrait être un nouveau levier à étudier par la direction du MHSC.