Tomber face à un roc pour se bouger

C’est certainement ce qu’il faut aux joueurs du MHSC pour combattre pendant quatre-vingt-dix minutes. Si les Pailladins sont toujours irréprochables dans le premier quart d’heure, ensuite un grain de sable et c’est la chute. Contre les Monégasques, très à l’aise offensivement, il n’y aura pas d’autre choix que de rester investi pendant toute la partie.

Pour Olivier Dall’Oglio, c’est vraiment le problème défensif qu’il faut résoudre. Cela ne peut plus durer. Il faut onze Nicolas Cozza prêts à mettre le bleu de chauffe pour contrer, bagarrer et gagner des duels. Cela ne peut plus continuer de connaître des passes durant les rencontres pendant lesquelles les Montpelliérains ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Sans Mamadou Sakho une nouvelle fois, Maxime Estève reprendra-t-il sa place au côté de Christopher Jullien ? Dans quel état sera-t-il ? Offensivement, le retour de blessure de Stephy Mavididi et son entrée intéressante bien qu’infructueuse contre le TFC lui permettra-t-il de bouleverser les plans offensifs d’Olivier Dall’Oglio ? On en attend également davantage de Téji Savanier qui, brassard au bras, doit imposer davantage sa patte dans le jeu. Sans monopoliser les ballons, il doit, quand il en l’occasion, être un meneur technique et d’hommes pour ceux qui l’entourent.

En ce qui concerne les joueurs de la Principauté, solides vainqueurs face à Nantes en championnat (quatre buts à un) et face à Trabzonspor en Europa League jeudi (victoire trois buts à un), il faudra se méfier de Wissam Ben Yedder auteur de cinq buts en deux matchs. Il ne faudra pas dormir et lui laisser le moindre espace. Les Monégasques sont très à l’aise à l’extérieur avec sept buts marqués et seulement deux encaissés en quatre rencontres.

C’est un gros morceau qui attend nos joueurs ce dimanche à treize heures. Alors pour se relever de cette défaite à Toulouse, il faudra tout donner pour faire tomber les joueurs de la Principauté. Parce que la mentalité espérée et revendiquée ne peut plus être galvaudée, il ne faudra rien lâcher pour ne pas sombrer.