
Une communication inexistante sur le terrain
Ce constat à l’issue de la rencontre nous avons pu le partager sur place avec des supporters italiens qui étaient étonnés du manque de vie dans nos rangs. Si le MHSC a perdu sur le volet sportif, cela fut également le cas dans la course aux décibels. Il n’y a d’ailleurs pas eu match.
L’idée n’est pas de pointer tous les défauts que notre club affiche durant cette préparation estivale mais cette rencontre vécue sur place nous a donné l’occasion de voir le manque de communication entre les joueurs de notre effectif mais également en provenance du banc. Si Michel Der Zakarian n’était pas de la partie, en raison d’un drame familial, nous avons tout juste remarqué la présence de David Bechkoura et de Franck Rizzetto au bord de la pelouse. Seules les pauses fraîcheurs auront donné l’occasion aux adjoints héraultais d’échanger avec leur troupe. En face, Palladino a passé 90 minutes, et plus encore, à haranguer ses joueurs, à leur transmettre des consignes mais aussi des conseils. Cela ne marche pas toujours mais cela a au moins le mérite de dynamiser ses joueurs.
Sur le terrain, la vie est effectivement bien absente entre nos Pailladins. Un seul joueur donne pleinement de la voix, Benjamin Lecomte. Depuis ses cages, il place, replace, encourage mais ne peut pas faire bien plus. Une seule réaction d’orgueil, celle de Jordan Ferri venu protéger l’un de ses partenaires après un mauvais tacle. Pour le reste, du capitaine Téji Savanier aux autres joueurs, si les encouragements existent, cela reste timide et surtout du classique. Une situation faisant apparaître un manque de caractère profond dans nos rangs où la tendance est plutôt à l’agacement après des manqués. Enzo Tchato, relativement nonchalant il faut le dire, en a souvent fait les frais. Un état d’esprit que l’on regrette quand l’objectif du maintien qui nous attend ressemble déjà à une opération commando.
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