LOSC 2-1 MHSC: Pas de miracle pour les Pailladins

1ère mi temps :

L’an 1 de l’après AD débute ce dimanche après-midi au stade Pierre Mauroy de Lille. Comme les rencontres de la saison dernière, la partie s’engage rapidement dans un bras de fer plein de testostérone. Le ballon va d’un camp à l’autre avec des Montpelliérains soudés et inspirés collectivement qui combinent très bien durant la première demi-heure. Après 30 minutes de haute intensité le second souffle devient cependant assez nettement Lillois.

Hormis une frappe de Savanier qui passe près du montant gauche et un double raté des Lillois, la plupart des possessions de cette période sont stoppées par les défenses solides en particulier par Sakho qui endosse le costume de colosse rugissant. Quand les attaquants finissent par passer, ils sont quasiment toujours découpés comme des kébabs.

C’est justement sur l’un de ces coups-francs lillois que les dogues finissent par ouvrir le score par l’intermédiaire de Yazici qui reprend une remise à bout portant ne laissant aucune chance à Bertaud (1-0, 45^e+1).

Alors que les Nordistes ont déjà la tête aux vestiaires, les soldats de Nicollin lancent une dernière offensive. Mavididi relaie un ballon de Cozza dans la niche et Gaëtan Laborde surgit pour signer sa prestation du jour d’un nouveau but. (1-1 45^e+3)

À l’instar de son collègue parti saler la pissaladière de ses larmiches, vient-il de marquer pour son dernier match sous l’étendard orange et bleu ?

Pour les hommes de Dall’Oglio cette égalisation est en tout cas une aubaine car être mené à la mi-temps aurait été assez immérité.

2ème mi-temps :

Les joueurs des deux camps qui ont semble-t-il bien digéré leur tropico et leur quatre-quarts reviennent sur le près pour en découdre avec les mêmes ingrédients qu’en première mi-temps.

Toujours plus efficaces en contre (ils ont quand même été jusqu’à gagner le titre de la sorte !) et comme les y invitent les Pailladins placés très (trop ?) haut, les Lillois reprennent tôt l’avantage par Jonathan David. Bien revenu de vacances, le Canadien laisse Thuler sur le râble et glisse la balle dans le cerceau que lui tend Bertaud (2-1, 55^e). Il vient ajouter son nom à la longue liste des joueurs au double prénom buteurs contre la Paillade.

Les coéquipiers de Savanier tentent de revenir dans le match mais manquent de jus et la moitié de terrain lilloise semble d’une longueur infinie. À chaque perte de balle on sent les lévriers prêts à débouler et sur un énième sabotage, Sambia écope d’un deuxième jaune synonyme de rouge (71^e).

Le partage éventuel des points prend alors l’aspect d’un miracle, mais on se met à rêver quand les entrants éclipsent par leur implication l’infériorité numérique. Le miracle est d’ailleurs tout proche de se produire quand Mavididi encore très percutant aujourd’hui, se plante les pieds dans l’herbe puis rate le ballon quelques secondes plus tard. Malheureusement on en restera là ce dimanche… le bus est vide de points mais rempli de regrets, de biscottes et aussi de fierté et de doutes alors que le front de notre attaque risque de devoir être repensé entièrement.