
[SCO 1 – 1 MHSC] Que de regrets
Les Pailladins avaient l’occasion de profiter de la défaite de Metz et du nul de Lens pour bien se replacer dans la fameuse course à l’Europe. C’est loupé. Après une première mi-temps tout simplement indigeste, la rencontre s’est emballée pour le second acte. Montpellier avait fait le plus dur comme on dit, grâce à Mavididi avant qu’Angers ne finisse par revenir, après une bourde du capitaine, Hilton. Entre l’ouverture du score et la fin du match, le MHSC a vendangé, beaucoup vendangé. Delort plusieurs fois, Laborde aussi et dans une moindre mesure, Florent Mollet. Les regrets seront grands mais ce n’est que le premier round d’une longue semaine.
En temps normal, il faut reconnaître que nous aurions été satisfaits d’un point pris à l’extérieur à Angers. Toujours une équipe difficile à jouer. Sauf que l’objectif était bien de reprendre des points sur les concurrents de la course à la cinquième place et donc à l’Europe. Avec cet objectif en tête, difficile de se contenter d’un point même à l’extérieur à ce moment du championnat. Après ce constat, difficile aussi de comprendre les propos de Jordan Ferri à la fin du match qui a l’air de s’en contenter étrangement, ou quand l’ambition a été laissée aux vestiaires… Un point difficile à avaler et rageant aussi dans la physionomie de la rencontre car elle a été celle de la remise en cause des certitudes de Montpellier et de ses éléments cadres tant de fois loués et mis en avant. La première période a d’abord été insignifiante et incompréhensible de la part de joueurs qui veulent soi-disant se battre pour une place européenne. Encore une fois, malgré les discours, nous ne retrouvons pas la traduction des intentions « guerrières » sur le terrain. Les Pailladins se sont en effet contentés de regarder Angers jouer en ne se procurant aucune occasion et avec une possession très faible. Rien de plus à dire mis à part le fait que le qualificatif « minable » semble le plus approprié à la prestation d’ensemble en première mi-temps, sans aucun relief, sans aucune envie, sans ambition. Et cela contrairement à la deuxième période où le match s’est complètement débridé avec de multiples occasions et notamment du côté de Montpellier. C’est Stephy Mavididi qui a bien lancé les hostilités dès la 47e minute de jeu en ouvrant le score de la tête au second poteau. Angers a logiquement cherché à revenir dans la partie offrant aux Pailladins des espaces pouvant apporter le but du break. Montpellier aurait dû doubler la marque si Andy Delort n’avait pas vendangé deux énormes occasions alors qu’il se présentait seul face à Bernardoni. D’abord en ratant un piqué dans la surface de réparation puis en envoyant le ballon au-dessus de la transversale alors qu’il n’avait qu’à cadrer sa frappe pour tromper le gardien. Angers n’en demandait pas tant puisque les locaux vont profiter d’une grossière erreur de Vitorino Hilton pour égaliser. Sur un ballon qu’il peut contrôler il tente de maîtriser la balle de la poitrine mais se manque totalement. Le cuir parvient à Bahoken derrière qui n’a plus qu’à ajuster Jonas Omlin. Andy Delort, Vitorino Hilton, deux pièces maîtresses qui ont clairement failli lors de cette rencontre et qui sont les plus responsables des deux points finalement perdus. Mais il y a eu aussi d’autres occasions ensuite pour Montpellier. Gaëtan Laborde et Florent Mollet ont eux aussi gâché dans une moindre mesure cependant. Andy Delort, Vitorino Hilton, Gaëtan Laborde et Florent Mollet. Quand on aligne ces noms qui sont des piliers du jeu montpelliérain et quand ils sont en dessous comme aujourd’hui, nous comprenons alors qu’il est difficile d’aller chercher les trois points. Notamment avec l’absence de dernière minute d’un Téji Savanier qui aura forcément manqué. Finalement, ce match sonne comme la fin des illusions peut-être. C’est en tout cas une réelle désillusion dans la course à la cinquième place et à l’Europe car il faut sortir vainqueur d’un match avec de telles occasions. Seul Stephy Mavididi a finalement tiré son épingle du jeu tout comme un Jordan Ferri toujours très actif et un Jonas Omlin solide. Le MHSC reste donc à quatre points de Lens et peut voir Marseille s’envoler dès ce soir en cas de victoire contre Dijon avec trois points d’avance. Rennes peut aussi prendre deux points d’avance en cas de succès. Cela ferait beaucoup d’équipes devant pour le sprint final. Beaucoup trop peut-être… Dans ce contexte, la Coupe de France devient plus que jamais un objectif avec le 8e de finale face à Châteaubriant ce mercredi. L’échec n’est pas envisageable, pas de blague messieurs !
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