Bérigaud pourquoi ça n’a pas marché?

La faute à qui? A lui? A Courbis? A pas de chance? Deux ans et demi plus tard, le mystère Bérigaud reste entier et son départ (temporaire?) au SCO d’Angers laisse planer énormément de doutes sur un joueur aussi prometteur en Savoie que médiocre dans l’Hérault.

  1. Il n’a pas été mis dans les meilleures conditions lors de son arrivée. Voulu comme recrue prioritaire par Rolland Courbis dès le printemps 2014, il arrive pour être l’attaquant numéro un. Mais rapidement, Courbis ne lui fait pas confiance et recrute Lucas Barrios avec la volonté ferme de laisser du temps au Paraguayen de s’adapter. Barrios est en pointe et Bérigaud se morfond sur un côté. Les deux sont titulaires et les deux sont en méforme. Jusqu’à l’explosion du Paraguayen à la fin des matchs aller et un hiver explosif avec la dizaine de buts enquillés. Bérigaud est à la traîne mais enquille quand même trois buts en janvier – février. Une bonne passe éphémère puisqu’il disparaît au printemps et perd sa place de titulaire.

2. Eté 2015, Courbis démarre la préparation avec la ferme intention de refaire de Bérigaud son attaquant numéro un. Mais le malaise est latent dans les entraînements ou dans les oppositions.             Bérigaud ne met pas un pied devant l’autre. A tel point qu’il ne débute pas contre Angers lors du fameux (0-2). Courbis lui refait confiance mais l’attaque pailladine est catastrophique.           On se souvient qu’il faut attendre le but de Ninga lors de la 11ème journée pour voir enfin un attaquant marquer. Que Courbis a tout tenté en titularisant Bakar, Cornette en recrutant                           Yatabaré hors de forme. Et c’est finalement Ninga qui crève l’écran à l’automne. Bérigaud se blesse au même moment et ne réapparaît qu’en janvier. Il connaît un mois de février explosif                   avec trois buts en quatre journées. Hantz semble lui faire confiance et le titularise. Mais il disparaît à nouveau des écrans au printemps perdant encore sa place de titulaire.

3. Berigaud ne démarre pas la saison comme titulaire. Ne joue que des bouts de matchs amicaux très peu convaincants. Le gendre idéal bien sous tout rapport ne gagne pas sa place de titulaire et se fait barrer par Mounie dans l’axe. Les avant-centres défilent et Berigaud n’y arrive toujours pas. Deux buts en coupe de la ligue, des apparitions fameliques en Ligue 1 et neuf fois sur dix, le constat que ce joueur est terriblement maladroit dans le dernier geste, dans ses transmissions. Ne sait pas se faire désirer par ses partenaires. Et une fois sur dix rend une copie prometteuse avec un but splendide à Nantes par exemple.

C’est toute l’énigme Berigaud. Pourquoi ce joueur est-il passé autant au travers? Anthony Mounier a mis deux ans pour percer, Congre tout autant. Lui pour l’instant ne reste qu’au stade de la perle éphémère qui n’a jamais confirmé en partant du nid familial d’Evian. Espérons qu’il ne nous en mette pas trois avec le SCO. Comme pour se venger de 30 mois de disette.

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