On a touché les limites de Der Zak

Elles sont là, on les a vues en grand. Ce sont les limites de Michel Der Zakarian. Elles sont visibles depuis plus de trois saisons et ce derby a été la loupe grossissante de ce que nous dénonçons depuis de longs mois. A commencer par l’incapacité de remettre en cause un onze de départ. Et ce même si le MHSC sortait de trois victoires de rang. Il aurait déjà fallu donner du temps de jeu en Bourgogne ou contre Angers à Chotard, Mavididi et Mollet. Et ne pas les faire rentrer beaucoup trop tard hier. En désespoir de cause.

La prestation à Dijon a été médiocre et l’avertissement n’a pas été reçu. Montpellier est reparti de Gaston Gérard avec un tout petit point du nul, au terme d’un mauvais match. Der Zak aurait dû déjà en tirer des conclusions. Il est nécessaire désormais qu’une saine concurrence s’installe dans ce groupe. A tous les niveaux. 

Il n’aurait pas été illogique de sortir les plus mauvais joueurs à la pause, hier, tant la le premier acte a été soporifique avec Savanier absent et Mendes particulièrement fébrile sur chaque intervention. Faire rentrer Mollet à la place de Savanier, ou de Ferri pour faire reculer Savanier. Voilà, c’était l’idée à avoir, entre autres. Et donner du temps de jeu à Mavididi qui n’a pas été acheté que pour cirer le banc. On a évoqué la nécessité de faire souffler parfois les deux de devant. La leçon n’a pas été retenue. Espérons que dans deux semaines, nous voyons autre chose et nous retrouvions une équipe avec des vraies valeurs et un entraîneur avec un vrai sens tactique.