Et un DerZak et au lit

Oui, après la Ligue 1 Conforama voici deux autres sponsors qui viennent se greffer à notre championnat de France et plus particulièrement au domaine de Grammont : Dunlopillo et Xanax  viennent en effet d’accoler leurs noms aux conférences de presse de Michel Der Zakarian. Car la rumeur s’étend désormais à toute la Ligue 1. Deux minutes de conférence de presse avec MDZ sont l’assurance d’un sommeil profond de 12 heures ou malheureusement d’une dépression violente pour les plus fragiles. Essayez une fois ce vendredi après une rude semaine de travail vers 22 heures de regarder sur Dailymotion, Michel Der Zakarian s’exprimer. Vous allez passer une agréable nuit bien au chaud sous la couette pour débuter le week-end. Dans les maisons de retraite, on passe déjà en boucle sur le téléviseur de la salle commune entre Michel Drucker et Thalassa, trois minutes de conférence de presse tous les soirs. “Et un DerZak et au lit”, claironnent même les auxiliaires de vie.

“J’ai 24 joueurs à disposition, vous verrez demain qui joue”, “On joue pour gagner les matchs”, sont désormais des répliques cultes d’un exercice médiatique qui c’est vrai, est tellement redondant de semaine en semaine. Un supplice pour Der Zakarian qui ne devrait pas terminer sa vie professionnelle derrière un micro et qui est beaucoup plus à l’aise pour inculquer la rigueur défensive sur le rectangle vert. A moins qu’il ne devienne un concurrent féroce à Messmer car une phrase de Der Zak peut plonger dans l’hypnose un Zénith entier.

Alors évidemment, on est loin des réponses en bois de Rolland Courbis capable de parler pendant 25 minutes sans que personne lui pose la moindre question afin d’éviter d’évoquer les réelles problématiques. Ni de quelques séquences cultissimes de René Girard qui, canines saillantes, semblait vouloir en découdre avec les médias nationaux.

Et au final d’ailleurs, peu importe l’éloquence ou pas de l’entraîneur, car seule la vérité du terrain compte. Comme le dit l’adage de toute bonne zone mixte qui se respecte : “L’essentiel, c’est les trois points.”