JL Courtet: « Tenir le plus longtemps possible »
Nous avons interrogé ce mercredi l’entraîneur de Pontarlier, Jean-Luc Courtet, à 72 heures du match de Coupe de France contre les Pailladins. L’entraîneur de Pontarlier nous a présenté un club très familial et très ancré dans la sous-préfecture du Doubs. Les Pontissaliens vont accueillir les Pailladins avec la volonté de réaliser une grande fête et pourquoi pas de réaliser un grand exploit contre une Ligue 1.
Comment vous préparez-vous pour cette rencontre, vous avez disputé un match amical samedi dernier?
« Oui, mais nous ne changeons rien à notre préparation habituelle. Nous avons juste repris un peu plus tôt pour préparer au mieux la rencontre. Nous avons conservé nos trois entraînements hebdomadaires. »
Pouvez-vous nous présenter votre club et votre équipe?
« Nous sommes un club amateur avec un petit budget (450 000 euros). Tous nos joueurs sont amateurs, c’est la politique du club depuis de nombreuses années. Nous ne prenons aucun contrat fédéral, ni contrat aidé. Par contre nous trouvons du travail à l’ensemble de nos joueurs et ainsi nous les fidélisons. Nous ne sommes pas trop loin de la Suisse donc c’est une facilité pour trouver du travail aux joueurs et nous leur en trouvons aussi en France. »
Comment abordez-vous la venue de Montpellier alors que vous n’avez pas joué depuis quasiment un mois?
« C’est le désavantage de jouer dans un club de montagne. Pontarlier est une ville de 20 000 habitants qui se situe à 850 mètres d’altitude. La semaine dernière, le terrain d’entraînement, un synthétique, était complètement enneigé et nous avons dû nous entraîner en salle et ensuite faire une heure de route pour aller faire deux séances à Baume les Dames, à côté de Besançon. Alors oui, évidemment, nous risquons peut-être de manquer de rythme en début de rencontre. »
Pourquoi ne pas avoir délocalisé la rencontre à Besançon? Vous vouliez garder une chaude ambiance avec l’espoir de faire un gros coup?
« Nous voulions avant tout faire une grande fête de notre club et de notre ville. Nous avons un public très fidèle et nous tournons à 600 spectateurs de moyenne en championnat, ce qui doit être rare en National 3. Alors évidemment, nous aurions pu aller à Besançon et essayer de remplir un stade plus grand mais nous voulons avant tout faire la fête avec les gens du cru qui nous soutiennent en permanence. Le stade est déjà complet et c’est vrai que nous avons énormément de demandes et nous aurions pu remplir le double. C’est aussi la première fois que le club jouera contre une Ligue 1. »
Quelle image avez-vous de Montpellier?
« Montpellier est un club qui force le respect et qui est aimé de toute la Ligue 1. Louis Nicollin a démarré au plus bas et a monté son club jusqu’à la Ligue 1. C’est un club qui véhicule l’image du foot amateur. »
Avez-vous un plan pour contrecarrer Montpellier, vous estimez vos chances à combien pour samedi?
« C’est évident que collectivement et individuellement, il n’y a pas photo, Montpellier nous est supérieur. On sait déjà que nous n’allons pas avoir beaucoup le ballon car la maîtrise technique est du côté des professionnels. En plus nous sommes en phase de reprise. Maintenant notre objectif est de tenir le plus longtemps possible et de ne pas prendre un voyage. Et vous savez très bien que nous jouerons notre chance à fond. Même si nous avons 1% de chance de passer, nous ferons notre maximum pour mettre en place le plan imaginé pour les bloquer. »
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