L’appel au peuple de Jean-Louis Gasset

C’est un Jean-Louis Gasset en mode offensif qui a lancé un véritable appel au peuple pailladin. Remplir un peu la Mosson et ne pas avoir un stade aussi vide que face à Guingamp. Tout en remerciant les spectateurs présents contre les Bretons. Un appel populaire aussi et une demande de soutien des médias pour un Jean-Louis Gasset très déçu du manque d’engouement autour de son équipe.

« Quand je suis arrivé, j’ai dit que nous avions besoin de tout le monde. Je remercie les 9000 présents contre Guingamp malgré notre première mi-temps insipide qui veulent que Montpellier reste en Ligue 1. Pourquoi il y en a 16 000 contre Saint Etienne et seulement 9000 contre Guingamp. Contre St Etienne, on a fait une bonne seconde mi-temps, on a marqué des buts, on s’est donné de l’air. Contre Nantes, il faut que ce soit la même chose. Il faut qu’on soit soutenu par le double de public. Il faut que les gens veuillent que Montpellier se maintienne en Ligue 1. Qu’on ne me parle pas du stade, du parking puisque contre Saint Etienne il y en avait deux fois plus que contre Guingamp. Le dimanche après-midi? Et bien il faut jouer le dimanche après-midi alors. Vous avez senti ça? L’union sacrée c’est que tout le monde se dise: « il faut rester en Ligue 1. » Encourager les joueurs. C’est un appel au peuple que je fais. Si on prend trois points contre Nantes, on a un orteil de plus dehors. Sinon, on va encore vivoter neuf matchs, vingt-sept points. Si on a 36 points samedi, on va mieux respirer.

Le stade est rempli pour voir Paris ou Marseille, mais ce n’est pas plein. On a quand même des équipes de haut niveau dans notre ville, oui. Mais là nous sommes à un moment clé. On peut respirer mieux, on a besoin de tout le monde et de vous aussi. Le jour du match, y avait pas écrit sur la première page de Midi Libre qu’il y avait un match à la Mosson. Le lendemain, il y avait écrit, Montpellier perd deux points précieux. Le tout pour écrire le jour du match sur les ragots de Madame Raspail. Il doit y avoir écrit: « à 20h il y a un match contre Guingamp. » Ce sont des trucs qui me choquent honnêtement. Quand je dis nous on a fait l’union sacrée, je sens des gens du club qui sont avec moi, je veux que tout le monde soit là-dedans. Et c’est tout le monde qui en pâtit. Plus on est et plus on a de forces. C’est sûr que si on joue à huis clos, on aura moins de chances que les 10 000 contre Guingamp. Mais si les 10 000 on en remet encore 10 000 avec le même état d’esprit, ça met une ambiance où le joueur peut se surpasser. Et on a plus de chance de prendre trois points. »