Louis Nicollin furieux et de moins en moins audible

Louis Nicollin n’a pas apprécié la fessée reçue à Lyon et a tenu à le souligner lors du premier Club Sers de l’année. Il s’en est pris pour la première fois à son entraîneur, lui reprochant de ne pas présenter des équipes compétitives en Coupe de France, à son fils, mais aussi à la cellule de recrutement. Un coup de gueule assez inaudible puisque dans le même temps, il reconnaît ne pas connaître le nom de sa nouvelle recrue Mukiele qu’il considère être une pipe, aurait voulu conserver Kévin Bérigaud, traite les journalistes de con. Il dit que le club n’a pas d’argent mais considère que les économies de salaires faites après le départ de Bérigaud, le proche licenciement de Vanden Borre, la blessure de Ninga (prise en charge de la sécu) doivent permettre de recruter un attaquant de talent. Attaquant que sa cellule ne trouve pas. Un président qui certes garde le pouvoir financier sur le club mais qui semble de plus en plus déconnecté de la réalité du terrain.

Mukiele: « Depuis longtemps, je dis que je veux avoir un grand défenseur. Et là on me prend un gars Mobi, Nobi (il ne connaît pas le nom de Mukiele) qui est une pipe. Et en plus il est blessé. Vous voyez ça où qu’on achète un joueur blessé. On paie des gars à faire le tour de la France pour dénicher des bons joueurs et ils ne sont pas foutus de les trouver. »

Hantz: « Je commence à en avoir d’assez de cet entraîneur qui n’est pas capable de bâtir des équipes compétitives en Coupe. Les amateurs en Coupe de France, ils sont motivés contre les pros. Nous en moins de dix minutes, on a été éliminé. Je ne comprends pas pourquoi cet entraîneur n’arrive pas à faire jouer l’équipe aussi bien qu’à domicile. C’est qu’il est caractériel le type. On a fait comme il a voulu. Et je ne suis pas content. Mais il n’est pas en danger puisqu’on n’a pas les sous pour le licencier. »

Bérigaud: « Bérigaud, lui il faut une épidémie de grippe pour qu’il joue. Après il vient me voir pour me dire qu’il veut partir et il a une opportunité et il a raison. Ce n’est pas moi qui ai choisi Bérigaud au départ. J’ai une cellule de recrutement, c’est le Cirque Pinder. En fin de saison, qu’on monte ou qu’on descende, il va y avoir des changements. »

Keagan Dolly: « Oui, je pense que ça peut le faire. Je suis étonné que tout le monde soit au courant, c’est un dossier secret. Merci d’en parler, comme ça d’autres clubs s’intéresseront à lui. »

Sanson: « J’espère qu’on le conservera jusqu’à la fin de la saison et que si on doit le vendre, on l’aura en prêt jusqu’en juin. Après si on nous en donner 20-25 millions de suite évidemment qu’on va le vendre. Mais il restera à Montpellier jusqu’à la fin de la saison. »

Le recrutement d’un attaquant: « On a des sous puisque Vanden Borre va partir si dans deux jours il n’est pas là. On n’a plus les salaires de Bérigaud, de Ninga, donc on a des sous pour recruter un attaquant. Maintenant avec la cellule de bites qu’on a, ils ne sont pas fichus de nous le trouver. »

La cellule de recrutement: « Y a 20 ans avec Bernard Gasset on sillonnait la France entière et on trouvait des joueurs et on s’est rarement planté. Là, y en a qu’un qui s’appelle Di Fraya et qui m’a trouvé Rémy. Bon, Rémy c’est pas génial, mais c’est déjà ça. Les autres, ils sont pas capables de trouver le moindre joueur. »

L’effectif réduit, une idée collective?: « On a fait ce que l’entraîneur a voulu. Moi j’étais d’accord mais pas autant de monde. Je me pose des questions, je vous jure. »