
[Pailladdiction] Loulou et Vous, quels sont vos souvenirs ?
Cela faisait longtemps mais les derniers événements ne me laissent pas le choix. Un petit texte pour exorciser ma peine, auquel je vous invite à participer en racontant vos propres anecdotes.
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Putain, aller manger dans le Gard, quelle idée… Y avait vraiment personne pour le prévenir?
Ces derniers jours, à cause(ou grâce) à un blog et un abécédaire du MHSC paru sur un site non-pailladin, certains m’ont pris à tort pour une mémoire vivante du club et m’ont demandé, pour le bien d’articles, des épisodes moins connus de la présidence Nicollin. Un peu comme le touriste qui demande au taxi des adresses en dehors des promène-couillons, ou en l’occurrence, en dehors des tarlouzes et des saucisses dans le fion. On m’a aussi demandé une déclaration, une punchline comme disent les sites jeunistes, la plus emblématique possible de notre taulier éternel.
A la réflexion, je crois que ma phrase préférée de Louis Nicollin, c’est celle-là. Elle ne chambre personne, bien au contraire :
« J’ai mal pour mon joueur Carlos Valderrama qui va rater la finale ».
Dans ces 13 mots, chacun compte et en dit un peu sur l’homme. Du « j’ai mal » pour l’aspect viscéral et passionnel, au « mon joueur » pour le côté paternaliste. Et puis surtout, pour le contexte. La Paillade est qualifiée en finale de coupe de France depuis 2 minutes, on exulte en tribune, les joueurs communient, les journalistes courent après Loulou sur le terrain de Geoffroy-Guichard pour recueillir sa phrase sur cette victoire historique, celle qui va sûrement sauver sa saison et le club d’une belle merde financière, et lui, il envoie ses premiers mots au plus malheureux de ses protégés. Y aura toujours des cyniques pour y voir autre chose qu’un coeur immense, tant pis pour eux.
Face à la critique extérieure, face à ceux qui semblent ignorer qu’il n’y pas plus beauf que celui qui beaufise, voilà le genre de phrase qui m’a souvent auto-persuadé du bol qu’on a de supporter ce club, et de la chance qu’on a eu d’y avoir un Louis Nicollin à sa tête.
Merci pour tout Monsieur Nicollin.
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