
Belhanda: « Je ne reçois aucune offre […] quand Giroud était approché par Arsenal »
Dans un entretien auprès de So Foot, l’ancien Pailladin, Younès Belhanda, revenait sur son manque d’offres durant les mercatos qui ont suivi le titre de Champion de France:
« Été 2013, j’étais dans une période où j’en avais ras le bol de tout. En 2012, après le titre, je ne reçois aucune offre, comme si tout ce que j’avais fait cette année-là n’intéressait personne. Il y a bien eu quelques touches avec l’Inter, mais ça n’a débouché sur rien. Est-ce que c’est mon agent de l’époque qui m’a caché des offres éventuelles ? Moi, je n’y croyais pas. En tout cas, je l’ai mal pris, ça me paraissait illogique, alors que dans le même temps, Giroud était approché par Arsenal. Je me disais : qu’est-ce qu’il faut que je fasse de plus en fait ? Ce n’est pas une question d’ego, juste une question de reconnaissance.«
Le meneur de jeu doit alors rester une saison de plus (2012-2013), il l’évoque:
« Je sentais que mon cycle à Montpellier était terminé et que je devais faire autre chose après quatre ans passés là-bas. Il a donc fallu s’adapter, mais c’était difficile, parce que pendant la pré-saison 2012-2013, je me déboîte la cheville pendant un match en Gambie avec le Maroc. Et l’année qui suit est bien en deçà de la précédente : mon jeu change parce que devant, je perds Giroud, un mec qui joue pour toi et te remise. Avec lui, j’étais toujours face au jeu, tandis qu’avec Emanuel Herrera, qui jouait plus la profondeur, le besoin d’un numéro 10 était moins important. À la fin de cette nouvelle saison, je marque quand même dix buts, mais là, pareil, aucune offre. »
Vient quand même une offre du Dynamo Kiev durant l’été, Belhanda raconte ce départ:
« Avant ça, j’étais sur le point de signer à Al-Jazira. Comme aucun club européen ne m’appelle, je suis allé là-bas, tout seul. Sauf que tout d’un coup, mon agent m’appelle et me dit : « Si tu veux rester en Europe, j’ai le Dynamo Kiev pour toi. » Et comme je voulais rester en Europe, je suis allé au Dynamo Kiev. Ce n’était donc pas une question d’argent parce que de l’argent, j’en aurais eu bien plus à Al-Jazira. On m’a déjà fait des offres à six millions d’euros par an pendant cinq ans. Si c’était ça qui me motivait, j’y serais depuis longtemps ! […] Où que j’aille, je suis un compétiteur. En signant en Ukraine, beaucoup se sont dit que je baissais de niveau, mais je n’allais pas dans un club du milieu de tableau. On jouait des matchs de prestige, et notre niveau était bien meilleur que celui de certaines équipes françaises. On a joué la Ligue des champions et la Ligue Europa, où on a quand même fait quelque chose. Comme lorsqu’on a tué Guingamp chez eux, même si moi, j’ai pris un rouge ce jour-là ! (Rires.) Ce n’est pas donné à tout le monde. »
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