Laurent Nicollin: « Le jour où je n’aurai plus envie d’aller sur le banc de touche, je vendrai le club »

Alors que la place des dirigeants lors d’une rencontre a suscité quelques débats ces derniers jours, L’Équipe, dans ses colonnes, donnait la parole à Laurent Nicollin. Le président du MHSC est le seul en Europe à s’asseoir de manière permanente sur le banc de touche:

“Chacun gère son club à sa façon. Je n’ai pas à savoir si ça plaît ou pas. C’est mon club, je suis actionnaire à 99 %. Je n’ai pas à faire comprendre pourquoi je suis là. C’est ma façon de faire. C’est ma passion. Le jour où je n’aurai plus envie d’aller sur le banc de touche, je vendrai le club. Pour l’instant, j’ai toujours cette envie de les accompagner du mieux possible. Sauf si un règlement me l’interdit, tout simplement. Mais à partir du moment où je suis licencié FFF, j’ai le droit d’être sur la touche. C’est aux délégués de s’occuper de ceux qui font du zèle, de gérer les gens qui n’ont rien à faire sur le banc.”

Mais que recherche-t-il en faisant cela ? Il s’explique:

« Pour moi, c’est juste important d’être avec mon staff et mes joueurs. Je vis avec eux, jusqu’au dernier moment et leur entrée sur la pelouse. C’est là où je me sens le mieux, là où je peux plus évacuer mon stress qu’en tribunes où il y a du monde, où on peut moins crier, moins se lâcher et échanger. […] Je ne me vois pas assis en tribunes à boire des coupes de champagne pendant le match. »

Son père, Louis, faisait déjà la même chose. Un juste héritage ?

« On a fait un paquet de matchs ensemble, côte à côte. Il faudrait demander à un psychologue ou à un psychiatre, mais il doit y avoir un lien, une cause ou une finalité. On est toujours le fils de quelqu’un. C’est dans nos gènes. »

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