En ont-ils seulement envie?

Évidemment, Olivier Dall’Oglio mérite amplement les critiques qui s’abattent à son sujet sans discontinuer depuis des semaines et des semaines. Après plus de 6 mois de résultats frustrants, décevants, le coach pailladin est plus contesté que jamais. Mais comme toujours en pareil cas, la faute ne doit pas, ne peut pas, incomber au coach seulement.

C’est une évidence, mais ODO n’est pas sur les terrains pour défendre les couleurs du MHSC, contrairement à ses joueurs. Et s’il lui appartient de motiver ses troupes, de trouver les ressorts nécessaires au regain du Montpellier Hérault, la responsabilité individuelle de chaque élément de notre effectif ne doit pas être occultée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le premier acte en Aveyron n’a rien laissé présager de bon.

Après une entame certes correcte, les Montpelliérains ont littéralement explosé après l’ouverture du score clermontoise. Sans jamais donner l’impression de vouloir renverser la vapeur, ils ont pris le but du break sans sourciller. Il aura fallu attendre le deuxième acte, et même l’heure de jeu, pour voir un peu plus d’allant dans nos rangs. Car oui, l’équipe remaniée a bien plus montré en une demi-heure que le onze aligné d’emblée et qui à deux déceptions près a disputé une heure de jeu.

Comme un symbole d’une équipe qui tente de rattraper ses erreurs quand il faudrait qu’elle s’attache à les éviter.