
Falaye Sacko, l’un des symboles du naufrage d’un club
Recruté à l’été 2022 en provenance de Vitória Setúbal – après un prêt remarqué à l’AS Saint-Étienne – Falaye Sacko incarnait l’un des paris de la cellule de recrutement montpelliéraine. Arrivé en même temps qu’Arnaud Nordin et Wahbi Khazri, il traînait malgré lui le poids de la relégation des Verts. Pourtant, aux yeux des supporters stéphanois, Sacko faisait partie des rares satisfactions d’un groupe en perdition. Un profil qui semblait alors correspondre aux besoins du MHSC, pour un montant avoisinant les 2 millions d’euros.

Mais trois saisons plus tard, le constat est sans appel. Sacko s’est lentement, mais sûrement, imposé comme l’un des symboles de la lente agonie montpelliéraine. Son match contre Le Havre en est l’illustration parfaite : fautif sur les deux buts normands, d’abord par un marquage inexistant, puis une relance catastrophique, il a une nouvelle fois déçu. On se demande même comment il peut retrouver le terrain à la reprise pour la seconde période. Sa performance n’est pas une surprise, tant ses lacunes ont été pointées du doigt tout au long de son passage.
À un an de la fin de son contrat, difficile d’imaginer une porte de sortie claire pour l’international malien. Ce qui est certain, c’est qu’il restera dans les mémoires pailladines comme un transfert raté, reflet d’une période sombre, où les choix sportifs et les recrutements ont souvent manqué de lucidité. Entraînant cette descente en enfer.
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