
Le génie arménien a sauvé Montpellier
Si aujourd’hui le maintien semble acquis, c’était loin d’être le cas à la veille du retour presque surprise de Michel Der Zakarian sur le banc du MHSC. De l’aveu même du technicien, débarqué quelques semaines plus tôt de son poste à Brest, personne ne s’attendait à ce que les deux parties se rassemblent aussi vite, moins de deux ans après une séparation à l’amiable à l’issue d’un premier bail de 4 ans de MDZ sur les bords de La Mosson.
Seulement, Laurent Nicollin voulait un homme de confiance pour relancer une machine grippée sous la houlette d’Olivier Dall’Oglio après six mois pourtant très prometteur. D’abord avec Romain Pitau, dont l’intérim fut prolongé malgré une prise de fonction très moyenne, puis donc en faisant appel à Michel Der Zakarian. Alors que le centre de formation fut remis au centre du projet, le choix avait de quoi surprendre. Mais ces dernières semaines, Der Zak n’a eu de cesse que de faire son mea culpa auprès de la nouvelle génération. Une prise de conscience bienvenue alors que, sous ses ordres, Joris Chotard s’est quelque peu réveillé pendant qu’Elye Wahi, pas toujours irréprochable, s’est montré ultra décisif.
C’est ainsi qu’aujourd’hui, même si mathématiquement rien n’est fait, avec 40 points, les Pailladins semblent bien partis pour enchaîner en Ligue 1. La série de 7 matchs sans défaites, avec 5 victoires contre des mal classés et deux nuls contre Lens et à Marseille, a totalement relancé une équipe qui semblait s’enfoncer inexorablement au classement, même si jamais elle n’a occupé la place de relégable. Aujourd’hui encore, le génie arménien fait honneur à sa réputation en assurant qu’il ne souhaite pas en rester là, avec l’ambition d’aller gagner à Monaco puis à Lyon. Un discours partagé par les cadres du vestiaire. De quoi se permettre de vibrer sur une fin de saison avec l’espoir de remonter encore quelques places, cruciales dans l’obtention des dotations télévisuelles.
Des considérations toutes autres que celles qui animaient nos discussions ici, après la défaite catastrophique à Strasbourg, il y a tout juste trois mois.
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