Le Montpellier Hérault n’a rien montré de mieux

À la demande de tous, ou presque, Laurent Nicollin a fait sauter en début le premier des fusibles: Olivier Dall’Oglio. Romain Pitau pour le remplacer, le Champion de France 2012, ne bénéficiait pas de suffisamment de temps pour mettre en place de nouvelles idées ou tenter tactiquement autre chose. Si quelques choix ont malgré tout été faits, le seul levier à activer immédiatement, se situait dans les têtes de ses joueurs. S’il y a eu quelques phases de rébellion ou avec la volonté d’aller de l’avant, les Pailladins n’ont pas plus montré que les semaines précédentes. Nous ne dirons pas que cela était même pire mais la réflexion se pose. La hargne, l’envie, le dévouement sont des mots qu’ils ont effacés de leur état d’esprit. On gardera en tête le retour de Khalil Fayad en pleine surface pour éviter le 0-2 trop rapidement comme seule bouffée d’oxygène dans ces domaines car pour le reste, cela a été bien trop timide pour en parler. La prochaine échéance face au Stade Rennais sera comptablement compliquée mais Romain Pitau et son (maigre) staff auront une semaine supplémentaire pour agir sur le mental des troupes car déjà que les absents pourraient être nombreux, sans un état d’esprit plus conquérant, la note pourrait être salée. Lyon était meilleur, c’est une certitude, mais le MHSC n’a pas su élever son niveau pour répondre au moins présent dans le combat et c’est là que la déception devient encore plus grande.