Le sentiment que cela ne pourrait jamais aller mieux

Des choix forts avaient été faits en début de rencontre. Largement critiquables dans notre position de supporter, avec des joueurs loin des valeurs espérées du côté de Montpellier, ils semblaient pourtant bons durant les 30 ou 40 premières minutes. Avec une possession de balle supérieure à 60%, de bonnes combinaisons autour de la surface nantaise et les principales occasions, dont ce poteau de Valère Germain, le MHSC semblait déterminé à tourner la page de la rouste infligée par l’OGC Nice.

Malheureusement, le football ne tient pas à grand-chose et encore moins quand on occupe les mauvais rangs du classement. Expulsé très logiquement, malgré lui, Wahbi Khazri renvoyait le Montpellier Hérault face à ses maux actuels. Ils ont longtemps lutté et même après avoir encaissé l’ouverture du score mais avec autant de bosses sur la tête après 18 journées, la marche était trop haute. Elye Wahi, peut-être encore trop jeune pour supporter une telle situation, faisait les frais à son tour d’un état d’esprit perdu.

Mecredi à Nice, il n’y a rien eu. Aujourd’hui face à Nantes, ce fut mieux mais il est impossible de voir du positif dans cette performance. La relégation pointe trop le bout de son nez pour chercher du positif dans une rencontre où la Paillade s’incline 0-3, à domicile et à 9 contre 11. Le sentiment que, sans une ou plusieurs fortes décisions, le MHSC aura terminé son tour en Ligue 1 après 14 saisons.